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Promotion de la destination Bénin : les statues Toffa 1er et Toussaint Louverture bientôt réhabilitées

Les monuments de Toffa 1er à Porto-Novo et de Toussaint Louverture à Allada seront bientôt réhabilités. La décision a été prise ce mercredi par le Conseil des ministres dans le but de permettre au Bénin de s’inscrire dans la dynamique de conforter sa position en tant que destination du tourisme mémoriel. Cette décision répond d’une part, à la volonté du Gouvernement de restaurer certains monuments liés à l’histoire de l’esclavage et de la traite négrière et est, d’autre part, consécutive à l’engouement de plus en plus manifeste de nombreux touristes d’origines diverses dont des descendants de personnes victimes de ce trafic d’humains qui reviennent sur les terres de leurs ancêtres pour mieux s’imprégner des réalités de cette tragédie de plusieurs siècles. Elle vient en soutien aux nombreux projets engagés dans le secteur du tourisme pour en faire une véritable pourvoyeuse d’emplois et créatrice de richesses.

Ainsi, le monument du roi Toffa 1er sera érigé à l’entrée de la ville de Porto-Novo, sur une place de 11.000 m2 au Nord du futur musée vaudou et sur lequel est prévue la réalisation d’un parc à l’architecture paysagère singulière. Cette statue aura une hauteur de 18 m et sera posée sur un socle de 3 m, soit une hauteur totale de 21 m.

Quant au monument de Toussaint Louverture, il sera érigé sur la place actuellement en cours de rénovation à la sortie Nord de la ville d’Allada. « La statue aura une hauteur de 3 m et sera posée sur un socle en béton de 2,70 m de hauteur, soit une hauteur totale de 5,70 m », a détaillé le compte rendu du Conseil des ministres. Il convient de noter que le Conseil a, à cet effet, autorisé la contractualisation pour la conduite de la mission de conception, construction, livraison et assemblage des deux statues.

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Assises nationales au Burkina Faso : un président désigné et une charte de la transition désormais en vigueur

Le Burkina Faso a officiellement un président de la transition politique. Il s’agit du capitaine Ibrahim Traoré assurant la présidence du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) depuis le 30 septembre dernier. Sa désignation en tant que président de la transition, chef de l’Etat et chef suprême des armées nationales est intervenue le vendredi 14 octobre dernier, à l’occasion des assises nationales tenues au centre de conférence de Ouagadougou.

Lesdites assises ont rassemblé quelque 300 personnes représentant l’armée et la police, les organisations coutumières et religieuses, la société civile, les syndicats, les partis politiques et les déplacés internes victimes des attaques djihadistes. Occasion pour ces derniers, de donner des orientations claires pour la construction d’une nation forte et résiliente, une nation capable d’instaurer la paix, la sécurité et le développement durable. A cet effet, une charte de la transition a été adoptée et signée par le désormais président Ibrahim Traoré. Ladite charte stipule que le président de la transition ne sera pas éligible aux élections présidentielle, législatives et municipales qui seront organisées en juillet 2024 pour mettre fin à la transition.

Il convient de noter que le capitaine Ibrahim Traoré n’avait pas assisté à l’ouverture des assises nationales. Il s’était fait représenter par le capitaine Marcel Medah qui a lu le discours d’ouverture. Il a, dans son intervention, déclaré que ces assises nationales constituent un rendez-vous avec l’histoire où les participants doivent se laisser guider par l’intérêt supérieur de la Nation burkinabé. « Nous devons faire taire nos divergences et aller vers la paix », a dit le représentant du capitaine Ibrahim Traoré. Pour rappel, les assises nationales avaient pour objectif d’examiner et d’adopter la charte de la transition, de désigner un président de la transition conformément à la charte et de recueillir toute proposition en vue de la bonne marche de la transition.

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Lutte contre le chômage des jeunes au Bénin : Michel Bahou : « Travaillez beaucoup, ne jamais attendre les promesses politiques »

Il est temps pour les jeunes de se mettre au travail et de cesser d’attendre indéfiniment l’accomplissement d’une promesse politique. Telle est en substance le sage conseil de l’ancien maire de la commune d’Akpro-Missérété et membre influent de l’ex Parti du renouveau démocratique (PRD), Michel Bahou aux jeunes de son pays. Il l’a fait savoir le samedi 27 août dernier à l’occasion de sa sortie médiatique sur l’émission “La Loupe” de la radio Sogema.

En effet, l’animal politique d’Akpro-Missérété avait saisi l’opportunité pour interpeller la conscience des jeunes béninois face au chômage grandissant et le sous-emploi. Aussi, les a-t-il invités à s’adonner au travail au lieu de mettre toute leur confiance sur un homme fût-il politicien. « Ce que je veux demander aux jeunes, c’est de beaucoup travailler. Il ne faut jamais attendre les promesses politiques pour gagner sa vie », a dit l’ancien maire. Michel Bahou a, à cet effet, souhaité que les jeunes commencent par cultiver le développement personnel. « Nous n’allons pas nous accrocher seulement à la politique et aux critiques stériles des politiciens. Mais si nous nous levons le matin, nous devons nous demander ce que nous pouvons faire pour gagner notre vie », a déclaré Michel Bahou.

Il a, en guise de propositions concrètes, demandé à ses jeunes frères de sortir de leur zone de confort pour se consacrer à une activité génératrice de revenus. Du petit commerce à l’entreprenariat agricole, en passant par l’élevage et la pisciculture, l’ancien maire recommande aux jeunes de choisir en fonction de leur passion et des besoins sur le marché. « Ils peuvent aller à Dantokpa où plusieurs diplômés des universités font de petits commerces pour gagner leur vie. Il faut travailler la terre. La terre ne ment jamais. L’élevage, la pisciculture sont des domaines qu’ils peuvent embrasser, même après l’université », a conseillé le maire Michel Bahou. Faut-il le signaler, Michel Bahou a dirigé Akpro-Missérété pendant plus de 17 ans. A sa descente en juin 2020, il s’est automatiquement lancé dans l’entreprenariat qui lui permet aujourd’hui de subvenir à ses besoins.

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Journée mondiale de la vue : Sightsavers plaide pour l’accès de tous aux services de santé oculaire

(Le message de l’Organisation internationale dans le cadre de cette journée du 14 octobre)

Il y a urgence d’œuvrer pour l’amélioration des services de santé oculaire dans le monde et au Bénin. Tel est en substance, l’appel de Sightsavers dans le cadre de la célébration ce 14 octobre 2021, de la Journée mondiale de la vue. En effet, au dire du Directeur pays de cette organisation internationale, Dr Boubacar Morou Dicko, il est important que l’on s’assure de ce que tout le monde, partout, puisse accéder aux services de santé oculaire dont il a besoin. Et ce, en raison de l’impact extrêmement positif que cet accès aux soins oculaires de qualité a sur tous les aspects de la vie de toute la communauté.

Faut-il le signaler, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 2,2 milliards de personnes, soit un quart de la population mondiale, souffrent d’une déficience visuelle, dont quatre fois plus dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Au Bénin, le Professeur Soule Alamou, Chef service ophtalmologie au CNHU-HKM informe que le nombre de personnes ayant besoin de soins oculaires augmente de façon spectaculaire. Et sans intervention, il pourrait tripler d’ici 2050.

« Nous vivons donc une crise de la santé oculaire, mais ce sujet ne reçoit pas l’attention qu’il mérite », regrette-t-il.

Et c’est donc pour corriger le tir et permettre aux gouvernants et populations de mieux considérer ce problème mondial que Sightsavers a décidé de donner de la voix dans le cadre de cette journée.

Outre son message qui reste fidèle à son engagement dans 30 pays du monde, il s’est associé au gouvernement pour une série de dépistage des troubles visuels chez les élèves en classe d’examen de certains collèges d’enseignement général des zones reculées. La campagne va démarrer le 26 octobre prochain à Avrankou et grâce à l’appui de Sightsavers, environ 140 paires de lunettes seront distribuées.

MESSAGE DE Sightsavers DANS LE CADRE DE LA JOURNEE DE LA VUE 2021

Célébration de la Journée Mondiale de la Vue : « Aimez Vos Yeux »

“La santé oculaire mondiale est en crise’’, selon l’organisation de santé oculaire Sightsavers. Cette déclaration faite à l’occasion de la Journée mondiale de la vue le 14 octobre vise à attirer l’attention sur un problème de santé publique négligé. Car, sans action immédiate, sans un effort soutenu et continu pour améliorer les services de santé oculaire dans le monde et au Bénin, des millions de personnes perdront inutilement la vue ou deviendront aveugles.

Cette observation est partagée par le Professeur Soule ALAMOU, Chef Service Ophtalmologie au CNHU HKM et Point Focal Santé Oculaire au Programme National de Lutte contre les Maladies Non Transmissibles (PNLMNT), qui a déclaré que « Le nombre de personnes ayant besoin de soins oculaires au Bénin augmente de façon spectaculaire. Sans intervention, ce nombre pourrait tripler d’ici 2050. Nous vivons donc une crise de la santé oculaire, mais ce sujet ne reçoit pas l’attention qu’il mérite« .

Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 2,2 milliards de personnes, soit un quart de la population mondiale, souffre d’une déficience visuelle, dont quatre fois plus dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Sans intervention, le nombre de personnes aveugles dans le monde pourrait tripler pour atteindre environ 115 millions de personnes d’ici 2050.

Plus de la moitié de cette perte de vision peut être évitée ou traitée, mais le manque de services de soins ophtalmologiques de qualité fait que de nombreuses personnes ne reçoivent pas les soins dont elles ont besoin. Les pays sont donc perdants, car on estime que la perte de productivité due aux déficiences visuelles et à la cécité s’élève à 410,7 milliards de dollars chaque année dans le monde.

Ce qui prouve que « l’accès à des soins oculaires de qualité a un impact extrêmement positif sur tous les aspects de la vie de toute la communauté ; il peut augmenter la capacité des gens à apprendre et à travailler, ce qui peut conduire directement à la réduction de la pauvreté et de la faim, et améliorer le bien-être » comme l’a souligné Benjamin HOUNKPATIN, Ministre de la Santé du Bénin.

C’est d’ailleurs ce qui a motivé le Ministère de la Santé, en collaboration avec la Fondation Claudine TALON, à organiser des campagnes itinérantes de chirurgie gratuite des affections cécitantes curables dans six départements du pays cette année où 1753 personnes ont recouvré la vue.

De même, les troubles visuels font partie des causes de déperdition scolaire, en l’absence de diagnostic, de suivi et de soins adéquats. C’est pour cela que pour marquer cette journée, le Ministère de la Santé a choisi de faire le dépistage des troubles visuels chez les élèves en classe d’examen de certains collèges d’enseignement général des zones reculées. Cette série démarrera par le Collège d’enseignement général de Avrankou les 26 et 27 Octobre 2021. Les élèves des classes de 3ème et Terminale auront l’opportunité de se faire examiner dans l’enceinte du Collège avec distribution gratuite de verres correcteurs aux élèves qui seront diagnostiqués pour les vices de réfraction. A cet effet, grâce à l’appui de Sightsavers, environ 140 paires de lunettes seront distribuées. En dehors des vices de réfraction, les autres affections oculaires courantes seront diagnostiquées et traitées avec l’aide de certains laboratoires pharmaceutiques.

Dr Boubacar Morou Dicko, Directeur pays de Sightsavers a déclaré : « Nous devons nous assurer que tout le monde, partout, puisse accéder aux services de santé oculaire dont il a besoin. Chacun d’entre nous a un rôle à jouer pour y parvenir, des gouvernements aux travailleurs de la santé, en passant par les donateurs et les supporters ». C’est pourquoi Sightsavers s’engage aux côtés du gouvernement béninois dans sa lutte implacable contre la pauvreté en contribuant à lutter contre le handicap visuel.

L’appel de Sightsavers s’inscrit dans le cadre de la campagne de la Journée mondiale de la vue, « Tout le monde compte », lancée par l’Agence internationale pour la prévention de la cécité (IAPB). Elle vise à attirer l’attention sur le problème mondial de la santé oculaire.  Depuis 1950, Sightsavers a collaboré avec des ministères de la santé et des partenaires dans plus de 30 pays pour éliminer la cécité évitable. Pour plus d’informations sur le travail de Sightsavers et sur la manière dont vous pouvez jouer votre rôle lors de la Journée mondiale de la vue, veuillez consulter le site www.sightsavers.org/world-sight-day

NOTES

  • Sightsavers est une organisation internationale qui travaille dans plus de 30 pays en développement pour prévenir la cécité évitable, traiter et éliminer les maladies tropicales négligées, et promouvoir les droits des personnes handicapées. www.sightsavers.org    
  • Dans le monde, 2,2 milliards de personnes souffrent d’une déficience visuelle et, parmi elles, au moins un milliard de personnes souffrent d’une déficience visuelle ou d’une cécité qui aurait pu être évitée ou qui doit encore être traitée. Cette charge pèse plus lourdement sur les pays les plus pauvres et sur les communautés marginalisées. Et les projections montrent que la demande mondiale de soins ophtalmologiques va exploser dans les années à venir.
  • Au cours des sept décennies qui ont suivi sa fondation, Sightsavers a :
    • Soutenu plus de 1,2 MILLIARDS de traitements pour les maladies tropicales négligées.
    • réalisé plus de 7,7 millions d’opérations de la cataracte pour restaurer la vue
    • effectué plus de 196 millions d’examens de la vue
    • distribué plus de 4,6 millions de lunettes.
  • Sightsavers a le statut d’organisation de recherche indépendante (IRO), ce qui en fait l’une des seules organisations non gouvernementales internationales à avoir ce statut au Royaume-Uni. Sightsavers mène des recherches approfondies pour combler les lacunes en matière de connaissances et met en pratique les résultats de ces recherches en les intégrant dans la conception des programmes.
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Troisième mandature de décentralisation à Allada : Michel Acléhinto reçoit le Grand prix de la gouvernance locale 2020

  • Le maire honoraire distingué pour la transparence dans la gestion des affaires publiques au cours de son mandat
  • Il dédie le prix à son équipe et tous les cadres de la mairie
  • Il garantit disponibilité et contribution à la mise en œuvre des politiques de développement à Allada

L’ex maire de la ville d’Allada, Michel Acléhinto, a reçu le samedi 26 décembre dernier à Porto-Novo, le Grand prix de la gouvernance locale 2020. Il lui a été décerné par l’Organisation non gouvernementale Actions for Africa development (ONG Afad) en reconnaissance à ses nombreuses actions de développement menées à la tête de sa commune. Le prix a été présenté ce mercredi 30 décembre 2020 aux professionnels des médias à la faveur d’un dîner de presse.

La troisième mandature de la décentralisation a été particulièrement marquée dans la commune d’Allada. Entre 2016 et 2020 notamment, la ville a fait des exploits dans sa marche vers le développement, avec des résultats probants. Lesquels résultats ont, entre autres, été atteints grâce au leadership du maire Michel Acléhinto et sa gouvernance par l’exemple. C’est du moins la conclusion à laquelle est parvenue l’ONG Afad après 14 mois d’enquête réalisée sur la gestion du natif de l’arrondissement de Lissègazoun.

Le rapport de cette enquête conduite par un cabinet, a été présenté le 26 décembre dernier à l’hôtel MB de Porto-Novo, en présence de la première vice-présidente de l’Assemblée nationale, Mariam Chabi Talata Yérima ; du Directeur de cabinet du ministère de la décentralisation, Noël Gankpé ; du maire de la ville de Porto-Novo, Charlemagne Yankoty ; du représentant de l’Association nationale des communes du Bénin (ANCB) et de celui du ministère du travail et de la fonction publique. C’était au cours de la première édition de la cérémonie de remise de tableau d’honneur du Grand prix de la gouvernance locale.

Selon le président de l’ONG, Romain Kodjo, l’ex maire d’Allada a, au cours de son mandat, fait preuve de la bonne gouvernance à travers la transparence, l’équité, le respect des droits et l’esprit d’innovation. Toute chose qui a permis à l’ONG Afad de lui décerner le grand prix, au même titre que 11 autres maires de la troisième mandature au Bénin. Une distinction qui vient ainsi confirmer les nombreux prix entre-temps reçus par son Conseil communal. Au nombre de ces derniers, figurent la première place décrochée par Allada au classement des communes du Bénin, à l’issue du résultat de l’audit Fadec 2018 et la deuxième place occupée sur les 77 communes en matière de la reddition de compte.

Grâce à son humilité et sa foi inébranlable, il avait réussi à engager tous les membres du Conseil communal, toutes tendances confondues, au service du développement communal. Ils ont, au-delà de leurs positions et clivages politiques, véritablement œuvré pour le bien-être de la population d’Allada. Et il n’en fallait pas plus pour convaincre les observateurs avertis que représentent les membres de l’ONG Afad.

Devant les hommes des médias ce mercredi, l’actuel Conseiller communal a dit avoir œuvré pour le développement de sa commune sans rien attendre en retour. Aussi, ce prix est-il pour lui, non seulement une surprise, mais aussi la preuve que de loin, des gens suivent les gouvernants.

« Je m’en voudrais de ne pas dire un sincère merci à toute l’équipe qui m’avait accompagné. Merci à tous les cadres de la mairie. Ce prix n’est pas à moi seul. C’est toute la commune qui est ainsi honorée. Michel Acléhinto n’était qu’un instrument », a-t-il dit.

En outre, l’ex maire s’est engagé à poursuivre son combat pour le développement de la commune d’Allada, aux côtés des nouvelles autorités communales car, pour lui, le niveau de développement local atteint à l’issue de la troisième mandature constitue un défi.

« Je ferai tout mon possible pour que notre commune émerge, et que nous ne régressons pas. C’est ensemble que nous le ferons. Il suffira pour nous de ne pas mélanger la politique et le développement. Nous devons nous donner la main pour relever ce défi », a-t-il rassuré.

Par ailleurs, l’actuel Conseiller communal, élu du parti Union progressiste (UP), a formulé ses vœux de bonne, heureuse, fructueuse et paisible année 2021 à la population d’Allada et à tout le Conseil communal de la quatrième mandature.

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4è édition de Noël des enfants à Zè Koundokpoé : Jérémie Adjagbè et compagnie toujours fidèles à leur engagement

L’artiste compositeur, chanteur Jérémie Adjagbè, alias « Jérémie le Brave », a une nouvelle fois tenu le pari de l’organisation de son initiative « Noël des enfants » dans l’arrondissement de Koundokpoé, commune de Zè. Lancée le 26 décembre 2017, la quatrième édition a eu lieu le samedi dernier grâce à la détermination de l’homme, à offrir d’agréable moment de fête de Noël à ses jeunes frères et sœurs, malgré les difficultés liées à la pandémie de la Covid-19. Pour y arriver, Jérémie Adjagbè a dû non seulement compter sur la collaboration de ses frères Judicaël Kakpo, Vincent Zoundété et de son groupe musical, mais aussi sur le soutien des parrains Amos Adjagbè, Jean Cakpo et Guy-Maurice Ahanhanzo-Glèlè.

Ainsi, les enfants de Koundokpoé ont, à l’instar des autres enfants du Bénin et du monde, bénéficié d’une attention bien particulière en cette période à eux consacrée. En effet, au dire de l’artiste Jérémie Adjagbè, l’initiative « Noël des enfants » est née de sa volonté de rassembler, chaque 26 décembre, tous les enfants des villages de l’arrondissement de Koundokpoé pour partager avec eux, des moments de joie à travers la remise de cadeaux. Cette année, plusieurs types de cadeaux dont des jouets ont été offerts aux enfants en présence de leurs parents qui n’ont pas tari de mots pour remercier l’artiste Jérémie Adjagbè, ses collaborateurs et ses sponsors. A les en croire, cette initiative est d’une importance capitale pour les enfants dans la mesure où elle leur permet, même étant au village, de bénéficier de la même attention que leurs amis vivant en ville.

A leur tour, les enfants ont témoigné leur gratitude à l’artiste avant de lui promettre : ponctualité, assiduité et excellence à l’école. En outre, Jérémie Adjagbè et compagnie ont pris l’engagement d’œuvrer pour une cinquième édition de « Noël des enfants » plus grandiose dans l’arrondissement de Koundokpoé, avec plus de cadeaux et de prix spéciaux pour les meilleurs écoliers.

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Fête des moissons sur la paroisse Sainte Trinité de Zogbadjè : un spécial culte d’action de grâce rendu à l’Eternel

  • Dans la liesse, les fidèles ont témoigné leur reconnaissance pour les bienfaits de Dieu
  • Les meilleurs candidats du jeu concours « Génie biblique », distingués

Les responsables et fidèles de la paroisse Sainte Trinité de Zogbadjè ont célébré le dimanche 15 novembre dernier, l’édition 2020 de leur fête des moissons. C’était à travers un culte d’action de grâce à l’honneur du Très-Haut. Lequel culte a connu la participation de nombre de fidèles et sympathisants de l’Eglise du christianisme céleste (ECC).

Cris de joie, chants d’allégresse, danses, etc., la célébration dominicale du 15 novembre 2020 a été exceptionnelle sur la paroisse Sainte Trinité de Zogbadjè, commune d’Abomey-Calavi. Pour cause, les responsables et fidèles de cette paroisse ont choisi ce dimanche pour exprimer à l’Eternel, leur gratitude pour le souffle de vie et ses bienfaits dont ils ont bénéficié toute une année durant. Ainsi, ont-ils, conformément aux recommandations de Dieu dans le livre d’Exode 23 : 16, apporté à l’autel, les prémices de leur travail et de leurs récoltes. Tout a commencé par des cantiques (chants spirituels révélés au Prophète Pasteur fondateur de l’ECC, Samuel Biléou Joseph Oschoffa) et prières de remerciement qui ont finalement laissé place aux diverses animations folkloriques des chorales et artistes présents. De la chorale « les trois Anges » de la paroisse en fête aux chantres Sam Sèwèdo et Ange Gabinto, en passant par le groupe des anciens choristes de la paroisse, les instruments de musique ont minutieusement été associés aux plus belles voix pour donner des sonorités mélodieusement dansantes. Et comme l’on pouvait s’y attendre, tous ont saisi l’occasion pour esquisser des pas de danses et chanter leur joie à l’Eternel Dieu qui les a aidés à traverser une année aussi difficile, allusion faite à la crise sanitaire. Ce moment d’adoration a été suivi de la prédication qui a porté sur le thème de la semaine : « La haine et ses conséquences dans une communauté ».

Dans son homélie, le Suprême Evangéliste Woli Jean-Marie Binoï Glèlè, a édifié le peuple de Dieu en s’appuyant sur les deux textes bibliques du jour (Proverbes 6 : 12-19 et 1 Jean 4 : 17-21). Prenant exemple sur plusieurs cas de la Bible dont celui de Joseph dans le livre de Genèse, le chapitre 37 et suivant, le président du secteur Womey-Togoudo a exhorté les fidèles et sympathisants de l’ECC à renoncer à leurs mauvaises pratiques qui ne contribuent nullement à l’accomplissement de la mission d’évangélisation que Jésus-Christ a confiée aux Croyants. Selon l’homme de Dieu, il est inconcevable qu’au sein du peuple de Dieu, l’on observe encore des choses à l’instar du monde des ténèbres. Aussi, a-t-il invité les chrétiens célestes présents, à aimer leurs frères et sœurs d’un cœur sincère, tel que Dieu l’a fait pour l’humanité toute entière. A la suite de la prédication à l’issue de laquelle tous les fidèles ont été appelés à une courte méditation, place a été faite à la réception des offrandes. A ce moment précis de la célébration, devanciers, devancières, sympathisants, invités et fidèles de la paroisse ont contribué à la hauteur de leurs moyens, à l’avancement de l’œuvre de Dieu, notamment l’extension du temple de Dieu dont les travaux sont actuellement en cours sur la paroisse.

Distinction des meilleurs candidats du jeu concours

L’autre temps fort du culte d’action de grâce de ce dimanche a été le moment solennel de distinction des meilleurs candidats du grand jeu concours « Génie biblique » organisé dans le cadre de cette édition de la fête des moissons. Première du genre sur la paroisse, l’initiative a été prise par la Cellule des cours bibliques de la paroisse, une cellule que dirige le Leader Martin Doflin. A ce titre, le devancier a été invité à expliquer les motivations de cette initiative qui a reçu l’onction du Comité paroissial et du Comité d’organisation de la fête. Selon Martin Doflin, le grand jeu concours visait deux objectifs principaux à savoir : tester le niveau de connaissance des fidèles, notamment de ceux qui participent régulièrement aux séances de Cours bibliques et animer la semaine festive, à défaut du concert spirituel annulé à cause de la crise sanitaire mondiale. Ainsi, les neuf candidats inscrits ont été soumis à une phase de présélection. Elle s’est déroulée le mercredi 11 novembre 2020 et a abouti à la sélection de six candidats dont deux filles pour la phase finale.

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Et contrairement à phase de présélection, les candidats admis pour la finale ont, en plus de l’épreuve écrite, subi une épreuve orale en culture générale et connaissance biblique, sur l’historique et les rites de l’ECC et sur le fonctionnement de la paroisse Sainte Trinité de Zogbadjè. Une paroisse dont le premier Chargé, feu Vénérable suprême évangéliste Mama Moriba Djibril a répondu à l’appel de Dieu, le 29 octobre 2015. Outre les explications, le Leader Martin Doflin a rendu publics les résultats de la phase finale. Il en ressort que le devancier Christophe Nouvèwa, le frère Dénis Hounyè et la sœur Judithe Landé sont respectivement sacrés 1er, 2è et 3è de ce grand jeu concours, avec 16,5 ; 15,62 et 14,25 de moyenne. Aussi, ont-ils reçu des cadeaux et une attestation de participation. A noter que les six autres candidats ont également reçu une attestation de participation au jeu concours.

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Une édition réussie, le fruit d’une synergie d’actions

A la fin des manifestations entrant dans le cadre de cette fête des moissons, la satisfaction était à son comble dans le rang des fidèles et responsables de la paroisse. Toute chose qui témoigne de la réussite de cette édition de la fête, malgré la pandémie du coronavirus. Faut-il le rappeler, cette fête des moissons devait se tenir le dimanche 17 mai 2020. Les préparatifs étaient en cours quand tous les lieux de culte ont été fermés sur décision gouvernementale, afin de limiter la propagation du virus sur le territoire national. Et une fois les lieux de culte rouverts, les paroissiens ont tenu à célébrer ce culte, ne serait-ce que dans les conditions imposées par la pandémie, d’autant que cela constitue une prescription divine. Pour y arriver, le Comité paroissial que dirige le Vénérable Sénior Evangéliste Bertrand Santos, a dû s’appuyer sur la contribution de toutes les composantes de la paroisse : devanciers, mamans, chorale et fidèles. De même, un Comité d’organisation ayant à sa tête, le Vénérable Sénior Leader Gilbert Gnonlonfoun, a été mis sur pied pour conduire les différentes activités, avec le soutien de la présidente d’honneur de la fête, la devancière Armandine Bocononhoui.

En outre, des sous-comités ont été constitués et ont travaillé d’arrache-pied en vue de la tenue effective de la fête et de la réussite de son organisation. Il est à signaler qu’au titre des manifestations, une campagne d’évangélisation a été animée le vendredi 13 novembre 2020 par le groupe « Prière 100 %  du feu et de délivrance » du devancier Urbain Adanyèmènou, chargé de la Paroisse « Le lion de la Tribu de Juda » de Sèmè-Kraké.

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Front d’action pour la continuité : Félix Gonwenon et la coordination communale de Sô-Ava installés

Le Front d’action pour la continuité (Fac) est désormais présent dans la commune de Sô-Ava. Sa coordination communale a été installée le samedi 14 novembre dernier, à la maison des Jeunes et de Loisirs de la localité, par son Coordonnateur départemental, Comlan Médard Zangronio, en présence des conseillers communaux, chefs d’arrondissement, des militants et sympathisants venus de toutes les contrées de Sô-Ava.

Cette section du Fac sera coordonnée par Félix A. Gonwenon et 14 autres membres déterminés à œuvrer pour l’atteinte des objectifs du mouvement dans la cité lacustre. En effet, le Fac vise entre autres à sensibiliser les Béninois pour un taux de participation d’au moins 70 % à la prochaine présidentielle et à barrer la route aux intoxications émanant des détracteurs de l’exécution du Programme d’action  du gouvernement (PAG). Coordonné au plan national par le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, il rassemble des citoyens de toute obédience politique et acquis à la cause du président de la République, Patrice Talon. Ainsi, après Zè, Toffo, Tori-Bossito, Kpomassè et Ouidah, la Coordination départementale a mis le cap sur la commune de Sô-Ava pour y installer leur coordination locale. Laquelle coordination doit, à son tour, procéder à l’installation avant fin novembre 2020, des sept Coordinations d’arrondissement et 69 Coordinations de village.

A cet effet, le Coordonnateur communal, Félix A. Gonwenon et ses 14 autres collaborateurs ont reçu une lettre de mission précisant les actions à mener en vue de l’atteinte des objectifs. Pour y arriver, ils peuvent compter sur l’accompagnement du maire Jean Mejor Zannou, membre du Fac. L’annonce a été faite par son représentant à la cérémonie, Claude Loko, Chef d’arrondissement de Houédo-Aguékon. Dans son intervention, il a en effet, exprimé la disponibilité du Conseil communal à accompagner le mouvement avec le soutien légendaire des enseignants en qui il place sa confiance. Cet engagement a fortement été salué par le Coordonnateur départemental, Comlan Médard Zangronio qui a aussi reconnu le dynamisme des militants Fac de Sô-Ava. « Ce sont des gens disponibles. Je suis content d’entendre que l’UP, le BR, le PRD qui se voyaient en chien de faïence, sont aujourd’hui ensemble au sein du Fac, parce que ce qui nous unit, c’est la poursuite des œuvres du Président Patrice Talon », a-t-il conclu.

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Gouvernance locale à Sô-Ava : unanimité autour de la gestion du maire Jean Mejor Zannou

Jean Mejor Viwagnon Zannou est le leader dont a réellement besoin la commune de Sô-Ava pour son développement. Le préfet du département de l’Atlantique, Jean-Claude Codjia, l’a attesté le jeudi 12 novembre dernier à l’occasion d’une descente dans la commune. En effet, conformément aux dispositions de l’article 151 de la loi n°97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin, l’autorité préfectorale a entamé depuis quelques jours, une tournée dans les différentes communes sous sa tutelle. Ainsi, la commune de Sô-Ava a eu l’honneur de recevoir le préfet et sa délégation qui ont tenu une séance de travail avec le Conseil communal et les différentes composantes de la population, afin de s’enquérir de la gestion faite des affaires de la commune, recueillir les difficultés et y apporter de solutions. A cet effet, il a été permis aux différentes composantes de la société d’apprécier les premiers mois de gouvernance de l’actuel locataire de l’hôtel de ville de Sô-Ava. A tour de rôle, les porte-paroles des Conseillers communaux, Claude Loko, des Sages et notables, Paul Aguê Houenou, des Chefs de village, Victorin Okpoe, des femmes, Rosemonde Agossou, des jeunes, Eric Zannou Dènon, et de la société civile, Brigitte Bonou, ont dit toute leur satisfaction au sujet de la nouvelle et rassurante dynamique impulsée à la gouvernance locale à Sô-Ava. Ils ont surtout salué la gestion participative instaurée par le maire depuis son avènement et son sens d’écoute. Aussi, l’ont-ils encouragé à poursuivre ses nobles actions de développement au profit de l’intérêt général.

A son tour, le préfet de l’Atlantique, Jean-Claude Codjia s’est dit séduit par le leadership dont fait montre le maire Jean Mejor Viwagnon Zannou à la tête de sa commune. « Monsieur le maire, Jean Mejor Zannou, vous êtes le leader dont a besoin Sô-Ava. Il est prêt à mettre quelque chose dans les mains des agents de la mairie en attendant qu’on leur paie le salaire. C’est un bon leader », a déclaré le préfet. Il a ensuite félicité la population de Sô-Ava pour son courage et son engagement aux côtés des nouvelles autorités de la commune. « Je suis fier de voir enfin un peuple de Sô-Ava soudé et qui soutient les actions du Chef de l’Etat. Le peuple de Sô-Ava a compris que c’est par le travail que nous allons nous développer », a ajouté Jean-Claude Codjia. Il a par ailleurs, annoncé pour cette semaine, le reprofilage de la voie Akassato-Sô-Ava, avant d’aborder la question de commercialisation de l’essence de la contrebande. A l’en croire, le Chef de l’Etat, Patrice Talon, n’a jamais interdit le commerce du « kpayo ». Seulement, il doit se faire dans les normes requises pour ne pas remettre en cause la sécurité publique. En outre, le préfet Jean-Claude Codjia a rassuré le maire et ses administrés que tous les chantiers lancés par le gouvernement Talon seront suivis et terminés pour le bonheur de tous. Toute chose qui a réjoui le maire Jean Mejor Viwagnon Zannou.

A sa prise de parole, il n’a pas tari de mots pour exprimer sa gratitude au président de la République, Patrice Talon et son gouvernement qui ont mis en ligne de mire, sa chère commune à travers le projet « Réinventer la cité lacustre de Ganvié » et la construction de la route Akassato-Sô-Ava dont les études sont déjà faites. « La commune de Sô-Ava a assez souffert des querelles politiques nuisibles à son développement. Nous devons y faire dos et insuffler une nouvelle dynamique à toutes les filles, à tous les fils qui attendent beaucoup de nous », a clamé le maire.

Jean Mejor Viwagnon Zannou n’a pas manqué de remercier le préfet pour ses conseils et sa proximité. « Monsieur le préfet, c’est une chance pour nous, élus, d’être liés à votre autorité par une tutelle directe, éclairée et méthodique, toujours au service des communes », a-t-il dit. A noter que plusieurs autres sujets ont été abordés au cours de cette séance dont le microcrédit Alafia. Les détails de ce nouveau projet social du gouvernement ont été fournis à la population par la Directrice départementale des affaires sociales et de la microfinance.

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Opération spéciale d’enrôlement au Ravip à Allada : Mathias Djigla pour zéro « sans papier” dans l’arrondissement de Togoudo

La population de l’arrondissement de Togoudo a poussé un ouf de soulagement ce week-end. Il s’agit précisément des citoyens de cette partie de la commune d’Allada, entre-temps déboussolés parce que ne disposant pas d’acte de naissance. Les samedi et dimanche derniers, ils ont bénéficié d’une opération spéciale d’enrôlement au Recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip) conduite par des agents de l’Agence nationale d’identification des personnes (Anip). Ce privilège, ils le doivent à leur Chef d’arrondissement (CA), Mathias Djigla qui ne cesse de multiplier les initiatives afin de soulager les peines de ses administrés sur tous les plans. En effet, depuis son installation à la tête de l’arrondissement de Togoudo au titre de la quatrième mandature de la décentralisation au Bénin, le maire honoraire d’Allada s’est donné pour entre autres défis de régler définitivement les problèmes liés à l’état civil dans son arrondissement.

A cet effet, il a tôt lancé une campagne de sensibilisation au profit de la population afin que les enfants nés à la maison soient déclarés dans les délais requis et que les centres de santé accomplissent leur part de responsabilité en envoyant à temps les fiches de naissance. Ce faisant, tous les enfants nés dans l’arrondissement de Togoudo ne souffriront plus de non disponibilité de leur acte de naissance, ce qui les empêche souvent de se présenter à l’examen du Certificat d’études primaires (CEP). Et parlant de candidats au CEP sans acte de naissance, plusieurs cas ont encore été recensés cette année dans les deux écoles primaires publiques de l’arrondissement. Le problème a été soulevé lors d’une séance de travail entre le CA Mathias Djigla et les enseignants opérant sur son territoire. Aussi, ces derniers l’ont-ils invité à déployer tous les efforts nécessaires, afin de permettre aux enfants de passer leur examen de fin d’année. En réponse, le maire honoraire a instruit les Chefs de quartier à l’effet d’accompagner les directeurs et directrices d’école pour un recensement exhaustif des enfants concernés, avec mention de ceux enrôlés au Ravip.

A en croire le CA, cette opération de recensement a révélé qu’à peine quatre enfants sur une centaine ont le Ravip sans l’acte de naissance. Il était donc devenu nécessaire de chercher des voies et moyens devant leur permettre de se faire enrôler. Dès lors, le Chef d’arrondissement s’est lancé dans les démarches auprès de l’Anip, lesquelles démarches ont abouti à l’opération spéciale de ce week-end. « Nous avons tenu une séance avec l’Anip à la suite de laquelle, un courrier a été adressé à son Gestionnaire mandataire. Celui-ci a finalement donné une suite favorable à notre demande et le jeudi soir, ils nous ont annoncé l’arrivée d’une délégation au Bureau de l’arrondissement de Togoudo pour l’enrôlement des citoyens le samedi », a expliqué Mathias Djigla. Ainsi, toute la population s’est mobilisée pour profiter de cette aubaine. Et au regard de l’engouement suscité, le CA a dû négocier la poursuite de l’opération dans la journée de dimanche afin de permettre à tous, enfants comme adultes, de se faire enregistrer dans la base de données de l’Anip et bénéficier des actes de naissance sécurisés et des Certificats d’identification personnels. « C’est le lieu de remercier le gouvernement, le Gestionnaire mandataire de l’Anip, Cyrille Gougbédji et tous ses collaborateurs qui ont compris l’enjeu et répondu à notre appel. L’opération s’est déroulée dans de bonnes conditions et a également profité aux grandes personnes », a dit Mathias Djigla.

Avantage lié aux actes de naissance sécurisés

Selon le CA de Togoudo, l’avantage des actes de naissance sécurisés est qu’ils ont un code à l’aide duquel le bénéficiaire pourra désormais tout obtenir sans la nécessité d’aller vers l’officier d’état civil. « Pour faire la carte biométrique, il suffit d’avoir l’acte de naissance sécurisé. Vous pouvez être né à Parakou ou à Allada, vous n’avez plus besoin de revenir à la source. De même, à l’étranger, il suffit de se rendre à l’Ambassade pour avoir votre acte et votre carte d’identité biométrique ou le passeport », a-t-il expliqué. Il a en outre fait savoir que des démarches seront prochainement faites auprès de l’Anip pour une nouvelle descente de son équipe d’autant que tous n’ont pas été pris en compte. A noter qu’en plus de l’arrondissement de Togoudo, Mathias Djigla a également permis à la population de l’arrondissement d’Allada centre de profiter de l’opération de ce week-end. « Notre souhait est que nos concitoyens bénéficient tous des avantages du Ravip. Nous allons y travailler pour amoindrir leurs peines parce que le problème d’acte de naissance faisait sérieusement dépenser. Et réussir à déplacer l’équipe de l’Anip dispense nos concitoyens des frais de transports que d’aucuns n’arrivent pas à trouver », a-t-il conclu.

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Lancement imminent du livre “Nubudo” : Evariste Assossou annonce un événement inédit pour le jour des morts

Un événement inédit se tiendra le dimanche 1er novembre prochain à l’hôtel Germe d’Allada. Il s’agit du lancement du livre “Nubudo” (le mystère), un chef d’œuvre de l’écrivain et coordonnateur communal d’alphabétisation d’Allada, Evariste Assossou. Recueil de six nouvelles totalement écrit en fongbé, ce livre qui sera prochainement dans les rayons des librairies béninoises s’inscrit dans la logique de la promotion des langues nationales et vise à inciter l’Africain à défier le tout fait occidental. Loin de donner du crédit au racisme, un mal à bannir de la société, Evariste Assossou compte éveiller la conscience des Africains sur la nécessité pour eux de cultiver la curiosité en remettant chaque fois en cause, même à piètre niaiserie, tout ce qui vient de l’Occident. En clair, ce livre, unique en son genre, développe l’opposition de l’africanisme à la science occidentale et promeut les valeurs indispensables à l’équilibre dans la société. Au nombre de ces dernières figurent la tolérance, la pitié, l’optimisme, le courage et la pédagogie dans la correction. Lire l’entretien que l’auteur du livre a accordé à la rédaction du journal “La Loupe”.

Présentation de l’auteur

Je suis Evariste Assossou, technicien de laboratoire au Collège d’enseignement général1 (CEG) d’Allada, animateur fon sur la radio “La Voix de la Lama”, écrivain et actuel Coordonnateur communal d’alphabétisation d’Allada.

Vous comptez mettre sur le marché, un livre qui sort de l’ordinaire. Parlez-nous-en !

Effectivement, j’ai en projet le lancement du livre intitulé : “Nubudo” (le mystère), qui est le titre de l’une des six nouvelles qui y sont publiées. Il vise à inciter l’Africain à défier le tout fait occidental. C’est un titre qui a inspiré plusieurs de mes lecteurs, raison pour laquelle je l’ai adopté. Au finish, j’ai compris que c’est effectivement un titre qui traduit le message que veut véhiculer cet ouvrage parce qu’il paraît que c’est la première parution en langue béninoise “fongbé” au Bénin en matière de recueil de nouvelles. Sinon, tout se limitait au recueil de contes et probablement un essai en fon. Mais il n’y a jamais eu de recueil de nouvelles. C’est vrai que nous, nous avions essayé ; notre premier essai était un roman en fon, mais nous n’avons pas pu l’éditer.

Que peut concrètement découvrir le lecteur à travers ce livre ?

Nous avons adopté la satire dans certaines nouvelles pour demander à nos mamans d’apprendre à se maîtriser au foyer. L’emportement et la non maîtrise de soi dont elles font parfois preuve dans les foyers vis-à-vis de leur mari, de leurs enfants, sont souvent source de déséquilibre. Ici, nous avons mis en exergue une maman qui a frappé à mort sa fille de six ans juste pour une petite cause de 50 FCFA devant permettre à l’enfant de payer un sachet, alors que par sa colère, elle avait tué son mari. Donc, il y a plein de ces comportements aujourd’hui, et si les femmes peuvent apprendre à se maîtriser, cela peut maintenir la paix au foyer.

Vous êtes également fait défenseur de la tolérance

(Sourire). Oui, l’autre thématique abordée est la tolérance. Il faut apprendre à accepter son prochain en lui accordant un peu de ses principes. Cela garantit la paix dans la société parce que parfois, nous jugeons mal. Dans cette partie, nous avons pris dans le titre “Zidane Govou” qui entrainait son papa au massage chaque matin avant de venir à l’école, alors qu’il était au CM2 et le maître le frappait. Un jour, quand le maître a su ce que fait l’enfant chaque matin pour venir en retard à l’école, il l’a supplié et a demandé à l’enfant de le flageller en remettant à celui-ci le bâton avec lequel il a l’habitude de le frapper. C’est pour dire : accordez la tolérance !

La correction oui, mais il faut de la pédagogie

Justement ! Nous avons également abordé la pédagogie dans la correction. Quand nous sommes enseignants, il nous faut avoir de la pédagogie. Il ne suffit pas de commencer par chahuter, honnir ou humilier un enfant pour dire qu’on le corrige ; cela ne corrige rien. Il nous faut de la pédagogie. Par exemple, un enseignant qui, au lieu d’humilier un de ses élèves, auteur de vol, a préféré utiliser l’anonymat et l’enfant l’a eu sur sa conscience jusqu’à corriger tout ce qui est mal en lui.

Pour vous, l’Africain doit cultiver certaines valeurs indispensables

On lit aussi, à travers cette parution, la pitié, l’optimisme et le courage de changer l’avenir, de changer les choses. Peut-être un peu de persévérance peut changer le désespoir en espoir. Nous avons aussi abordé la curiosité. Il faudrait que l’enfant africain se donne la curiosité de remettre en cause, même à piètre niaiserie, tout ce qui vient de l’Occident. Il faut remettre en cause même leur langue, leur parler, l’alphabet, les mots ; il faut tout remettre en cause. Nous avons ensuite développé l’opposition de l’africanisme à la science occidentale.

Quand et où sera lancé le livre ?

Ce livre inédit sera lancé un jour inédit. Nous allons faire quelque chose du vivant au jour des morts. Le 1er novembre 2020 à 15h, à l’hôtel GERME, derrière le terrain municipal d’Allada, nous ferons le lancement officiel de notre livre.

Un appel au public ?

Je voudrais dire à tous les Béninois que c’est leur événement, leur jour. Ne regardez pas la tête ou la personne qui lance ; ne regardez aussi pas l’endroit où l’ouvrage sera lancé. Mais prenez cet événement tel un nouveau jour qui s’élève comme nous avons pris en image deux Africains qui sont fiers de voir leurs langues prendre le pas. Désormais, les publications dans nos langues vont prouver que nos langues existent. Publions beaucoup dans nos langues ; sans documents dans nos langues, elles n’existent pas et le Blanc le sait. C’est pourquoi, nous ne disposons pas de notre alphabet ; nous ne disposons pas de notre clavier.

Avez-vous des soutiens à remercier ?

Je voudrais dire merci à Prisco Adonon, PDG de Don de Dieu GSM, et madame Solange Houédanou, des gens sans qui je ne pourrais pas être en train de réussir cette mission. Merci aux messieurs Barnabé Assossou, Romaric Lissanon, Faustin Abodé Ségoun dit “Kessè”, Régis Sacha, Sidoine Ahononga et Hervé Wandékon pour tout ce qu’ils font pour la réussite de ce lancement. Je voudrais également dire un grand merci à madame Marguerite Agbanzé ; au maire d’Allada, Joseph Cakpo qui a exprimé son soutien à notre égard ; au deuxième adjoint au maire d’Allada, Paul Gbédji ; au CA central d’Allada, Edmond Zinsou, qui ont décidé de nous accompagner, sans oublier les honorables députés. Tout le monde a vu l’utilité de la chose. Sur le plan national, tous ceux que nous contactons sont contents et toujours disponibles à m’aider. C’est la preuve que le Bénin a envie de sa langue et l’heure a sonné. Merci à monsieur Ogougbé, le chef service alphabétisation de notre département qui place une grande confiance en nous ; au Dr Edmond Houinton, le Directeur départemental des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle ; au ministre Mahougnon Kakpo et à son Secrétaire général, André Coffi Adanyossi. Je ne saurais oublier mon épouse qui est d’une grande utilité pour moi dans la réalisation.

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Alimentation saine et diversifiée pour tous à l’horizon 2030 : l’ONG Hunger free world promeut une synergie d’actions entre acteurs

  • Journalistes et acteurs du secteur agricole formés
  • Fatoumatou Batoko Zossou : « …c’est dans un agir ensemble … que nous arriverons à vaincre la faim »

Le Bénin n’est pas resté en marge de la célébration de l’édition 2020 de la Journée mondiale de l’alimentation (JMA). L’Organisation non gouvernementale (ONG) Hunger Free World l’a particulièrement marquée par un mini-atelier de formation à l’intention des journalistes et des acteurs du secteur agricole. L’activité s’est déroulée le vendredi 16 octobre 2020 à l’Infosec de Cotonou et a abouti à l’élaboration de messages de sensibilisation et de plaidoyers en vue d’une alimentation saine et diversifiée pour tous à l’horizon 2030.

L’ONG Hunger Free World ambitionne de faire des journalistes et des acteurs du secteur agricole, des partenaires actifs pour une alimentation saine et diversifiée au Bénin d’ici 2030. C’est du moins l’objectif que vise le mini-atelier de formation organisé dans le cadre de la célébration de la JMA 2020. En effet, Hunger Free World est une ONG résolument engagée dans la lutte contre la faim en vue de la réalisation du Droit à l’alimentation dans le département de l’Atlantique. Il s’agit de l’objectif faim zéro à l’horizon 2030 qui, au dire de la Directrice pays de l’ONG, Fatoumatou Batoko Zossou, ne consiste pas à juste donner à manger aux deux milliards d’êtres humains n’ayant pas aujourd’hui, un accès à une alimentation sûre, nutritive et suffisante, mais surtout à une réponse adéquate à l’appel à la solidarité lancé par cette JMA.

En réalité, cette édition de la JMA célébrée sous le thème : « cultiver, nourrir, préserver. Ensemble », appelle à une synergie d’actions afin d’aider les populations les plus vulnérables à se relever et à rendre leurs systèmes alimentaires plus durables, plus robustes et plus résilients, surtout avec le contexte actuel marqué par la pandémie du Covid-19. A en croire la Directrice Fatoumatou Batoko Zossou, la nourriture est l’essence même de la vie et le fondement de « nos cultures et de nos communautés ». Ainsi, préserver l’accès à des aliments sûrs et nutritifs est et continuera d’être un élément essentiel de la réponse au Covid-19, particulièrement pour les plus pauvres et les plus vulnérables du monde. « …à l’heure actuelle, près de 690 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde, soit 10 millions de plus qu’en 2019. Et en fonction des scénarios de croissance économique, la pandémie du Covid-19 pourrait venir grossir les rangs des affamés de 83 à 132 millions d’individus, selon les statistiques mondiales publiées par la FAO », a souligné Fatoumatou Batoko Zossou.

En conséquence, elle a déclaré qu’il est temps de reconstruire en mieux, dans un agir ensemble, l’avenir de l’humanité et de la planète avec des actions concrètes. A ce titre, elle a cité le soutien à la diversification de la production agricole des vivriers vu qu’il y a des milliers d’espèces ; l’aide aux populations les plus vulnérables à se relever et à rendre leurs systèmes alimentaires plus durables et plus résilients ; et la promotion des pratiques agricoles plus durables (agriculture biologique avec l’utilisation des fertilisants naturels) préservant les ressources naturelles de la planète, la santé humaine et le climat.

La synergie d’actions

L’ONG Hunger Free World estime que la responsabilité des actions concrètes à mener, n’incombe pas uniquement aux gouvernements. « Nous avons tous un rôle à jouer, que ce soit faire des choix nutritionnels qui améliorent à la fois notre santé et nos systèmes alimentaires, ou ne pas laisser tomber les saines habitudes durables. C’est notre devoir, c’est notre responsabilité à tous… », a insisté la Directrice pays, Fatoumatou Batoko Zossou. D’où l’option faite par l’ONG d’associer les acteurs du secteur agricole et les journalistes à sa lutte.

« Oui, c’est dans un agir ensemble et donc, une synergie d’actions que nous arriverons à vaincre la faim et à assurer une alimentation saine et diversifiée à l’horizon 2030. Et les journalistes et les acteurs du secteur agricole ont un rôle important à jouer pour l’atteinte de cet objectif », a-t-elle clarifié. Fatoumatou Batoko Zossou a par ailleurs réitéré l’engagement de Hunger Free World et du gouvernement japonais, aux côtés du gouvernement béninois pour la réalisation du Droit à l’alimentation saine et diversifiée pour tous au Bénin, à l’horizon 2030. A son tour, le représentant du Directeur général de l’Agence territoriale de développement agricole (ATDA) pôle 7, Maurino Dadjo, a rassuré de la disponibilité de son Agence et de celle du gouvernement à collaborer avec l’ONG pour le bonheur des populations.

Passée l’étape des allocutions de lancement de l’activité, place a été faite à une communication sur le thème de la journée, animée par le Secrétaire permanent de Synergie paysanne, Bertrand Yèhouénou. Ensuite, journalistes et acteurs du secteur agricole participants ont été répartis dans trois groupes de réflexions sur les sous-thèmes : « cultiver ensemble » ; « nourrir ensemble » et « préserver ensemble ». Les travaux ont abouti à des messages de sensibilisation et de plaidoyers qui seront largement diffusés en vue de l’atteinte de l’objectif faim zéro à l’horizon 2030 au Bénin.

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Libre choix des élus pour le parrainage de candidat à la présidentielle : le gouvernement rassure, le peuple joue la carte de la prudence

  • Le cas des dernières législatives encore vif dans les mémoires

A six mois de la présidentielle, la plupart des Béninois baignent encore dans l’incertitude au sujet du déroulement et de la candidature à cette élection. Un état de chose dû aux réformes politiques opérées par le régime de la Rupture dont le parrainage à l’élection présidentielle. En effet, aux termes des dispositions de l’article 44 nouveau de la loi n°2019-40 du 07 novembre 2019 portant révision de la loi n°90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin, nul ne peut être candidat aux fonctions de président de la République ou de vice-président de la République s’il n’est dûment parrainé par des élus dans les conditions et suivant les modalités fixées par la loi. Et l’article 132 de la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral de fixer à 16 au moins, le nombre de députés et/ou de maires devant parrainer un candidat à cette élection. Ce qui correspond à au moins 10 % de l’ensemble des députés et des maires au Bénin.

Il s’agit d’une réforme qui, en réalité, n’est aucunement une invention du Bénin dans la mesure où elle est en vigueur dans plusieurs autres pays dont le Sénégal. Mais ce qui suscite incertitudes et indignations au sein du peuple, notamment dans le rang des citoyens qui ne sont pas en phase avec la gouvernance actuelle, est la configuration actuelle de l’Assemblée nationale et des 77 mairies. Pour rappel, à l’issue des législatives de 2019, les 83 députés de la 8è législature sont tous de l’Union progressiste (UP) et du Bloc républicain (BR), deux partis de la mouvance présidentielle. En plus, les dernières élections communales ont crédité ces deux partis de 71 des 77 maires du Bénin. Il se dégage donc qu’en l’état, aucun autre parti ne pourra présenter de candidat à la prochaine présidentielle. Toute chose qui amène certains à dénoncer un verrouillage de l’élection par le régime en place. Et pour rassurer d’un scrutin ouvert à la compétition, des voix s’élèvent du côté de la mouvance ou du gouvernement pour garantir la liberté des élus à parrainer le candidat de leur choix.

Du Directeur de la communication de la présidence, Wilfried Léandre Houngbédji, au président de la République, Patrice Talon, en passant par le ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla, tous ont, à l’occasion de sorties médiatiques, expliqué que les députés et maires seront libres de leur choix. Et la Commission électorale nationale autonome (Cena) de faire savoir que dans le processus de parrainage, un formulaire nominatif sera mis à la disposition des élus avec garantie de l’anonymat. Mais malgré tous ces discours et dispositions d’apaisement, la plupart des Béninois restent sceptiques sur la possibilité pour un opposant au régime de se présenter à cette élection. Raisons : les éventuelles pressions qui pourraient être exercées sur les élus et l’éventualité d’un changement d’option de la part du gouvernement ou des institutions de la République. En réalité, il y a en politique, un grand fossé entre le dire et le faire. Et sachant que députés et maires restent redevables à leur formation politique respective, il serait hasardeux de penser que ceux-ci seront totalement libres de leur choix, surtout au regard des nouvelles dispositions légales. Faut-il le signaler, la plupart des maires ont été nommés par leur parti politique respectif, conformément aux dispositions de la loi interprétative du code électoral. Ainsi, les partis politiques détiennent toujours les ficelles et pourront d’une manière ou d’une autre influencer le choix des élus, même si leur avis n’est officiellement pas recommandé.

L’autre chose est que les Béninois se souviennent encore des circonstances dans lesquelles les législatives ont été organisées en 2019. Lesquelles circonstances paraissaient telle une crucifixion de l’opposition car, pendant que le président de la République rassurait de sa volonté de voir l’opposition participer aux élections, avec demande au parlement d’agir dans ce sens, les présidents d’institution ont, par la suite, été réunis et ont préconisé l’organisation du scrutin en l’état. Et aujourd’hui, rien ne rassure de ce qu’un tel scénario ne se produise dans le cadre de la présidentielle. D’où les motivations du scepticisme de la part de la plupart des Béninois, en particulier ceux de l’opposition.

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Enseignement secondaire au Bénin : « La bivalence doit se préparer », selon Noël Chadaré

  • Le Secrétaire général de Cosi-Bénin alerte sur les conséquences de la réforme
  • « On est en train de donner le coup de massue à notre système éducatif »

La bivalence n’est pas actuellement la solution pour le système éducatif béninois. Tel est l’avis du Secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin), Noël Chadaré. Il l’a fait savoir lors d’une sortie médiatique sur Golfe TV où il a été appelé à se prononcer sur les réformes dans l’enseignement secondaire, notamment le système de bivalence que le gouvernement introduit dès cette année scolaire 2020-2021.

Pour rappel, la bivalence consiste à permettre aux enseignants d’administrer une deuxième matière, au cas où ils n’arriveraient pas à avoir la masse horaire recommandée dans leur matière principale. Il s’agit d’un moyen trouvé par le gouvernement pour pallier le déficit d’enseignants noté l’année dernière dans certaines matières. Mais à en croire Noël Chadaré, cette réforme est loin d’être la solution pour le problème que le gouvernement veut régler. Pour cause, la plupart des enseignants sont aujourd’hui des jeunes sortis des universités et ne maîtrisent pas l’Approche par compétence (APC).

« Des gens sont sortis de l’Université, ils ne maîtrisent même pas l’Approche par compétence. Ils n’en savent pas grand-chose. On les a jetés à l’eau, on leur demande de se débrouiller et maintenant, on ajoute une seconde matière », a-t-il dénoncé.

Selon Noël Chadaré, il est inconcevable de demander à un enseignant des SVT d’aller enseigner les mathématiques ou à celui de la philosophie, d’administrer des cours de français.

« Un professeur de philosophie, parce qu’il n’a pas les 30 heures, ira faire français. Qu’est-ce qu’il va enseigner en français ? Je ne sais pas. La situation est extrêmement grave. On peut se tromper, mais il n’est pas bon de persévérer dans l’erreur », a-t-il dit.

Noël Chadaré a ensuite fait savoir que les conséquences de cette réforme seront désastreuses pour le pays, d’autant que le niveau des apprenants se retrouvera dans les profondeurs abyssales.

« Il vaut mieux que le gouvernement suspende la bivalence pour sauver nos enfants. Si on persiste et on le fait … le rendement sera très faible. Et la conséquence est que le niveau déjà bas, va descendre dans les profondeurs abyssales. On est en train de saccager le système éducatif », a-t-il prévenu.

Et pour éviter cette catastrophe au pays, le Secrétaire général de Cosi-Bénin a proposé au gouvernement d’investir dans l’éducation en donnant la chance aux jeunes sortis des écoles normales et qui restent sans boulot.

« On demande de prendre un chauffeur de véhicule pour le mettre à la place du pilote d’avion. Salut les dégâts ! Mais nous, on aura averti », a conclu Noël Chadaré.

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Bonne gouvernance au Bénin : Noël Gankpé distingué meilleur Directeur de cabinet de ministre

  • Il est désormais Ambassadeur de la bonne gouvernance au sein du Réseau Bénin espoir ONG

Jamais, il n’a espéré recevoir une quelconque distinction ou récompense pour le travail qu’il abat au ministère de la décentralisation et de la gouvernance locale (MDGL). Mais l’Organisation non gouvernementale (ONG) Réseau Bénin espoir vient de le faire pour lui montrer qu’il était bien suivi dans ses actions. Il s’agit du Directeur de cabinet du ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Noël Gankpé, qui a fait, ce jeudi 1er octobre 2020, son entrée dans l’ordre des Ambassadeurs de la bonne gouvernance au sein de cette ONG. C’était au cours d’une cérémonie de décoration des meilleurs directeurs de cabinet des ministres, organisée dans le cadre des Trophées Bénin gouvernance awards 2020.

En effet, lesdits trophées sont initiés par le Réseau Bénin espoir ONG afin de motiver les meilleurs directeurs de cabinets des ministres pour une amélioration de la santé de la gouvernance dans les ministères ; renforcer la politique de la promotion de la bonne gouvernance au sein du gouvernement et dans les ministères, et encourager les différents acteurs impliqués dans le fonctionnement des cabinets des ministères pour une nette amélioration de leurs résultats. Et pour y arriver, des enquêtes ont été réalisées conformément à quatre critères fondamentaux que sont : la transparence, l’équité, l’efficience et le développement durable. Elles ont abouti à l’identification de deux récipiendaires dont Noël Gankpé.

Né le 24 décembre 1960 à Gbéko, dans la commune de Dangbo, le récipiendaire est, selon le président Henry Agassounon du Réseau Bénin espoir ONG, un grand acteur du secteur de la décentralisation et enseignant du secondaire. Depuis sa nomination en Conseil des ministres le 22 juin 2016, il s’attèle entre autres, à piloter l’activité du cabinet et accompagner le ministre dans son action en articulant la définition des objectifs stratégiques et leur mise en œuvre ; contrôler les orientations stratégiques du ministère de la décentralisation ; superviser l’organisation des instances de décisions en conseillant le ministre ; et représenter ce dernier, notamment dans les négociations avec les partenaires externes.

Il va sans dire que Noël Gankpé déjà auréolé d’un parcours académique et professionnel riche, accomplit dans les normes requises, les diverses missions à lui assignées. D’où le choix du Réseau Bénin espoir ONG de le distinguer. Aussi, en a-t-il reçu devant son parrain, l’honorable Justin Agbodjèté, ses parents, collègues et amis, les attributs. A l’en croire, cette distinction vient renforcer ses engagements et sa détermination à mieux faire. « Nous redoublerons d’ardeur…pour faire reculer les comportements de mal gouvernance, afin de garantir la paix, la stabilité et le développement », a-t-il promis.

Et reconnaissant que le trophée reçu n’est pas seulement son œuvre, Noël Gankpé l’a dédié au président de la République, Patrice Talon, à son ex-ministre Barnabé Dassigli, à son actuel ministre, Alassane Séidou, et à ses collègues du ministère de la décentralisation. Il a pour finir, imploré l’aide de Dieu pour mieux servir la République et supporter la charge que le Réseau Bénin espoir ONG vient de mettre sur sa tête à travers cette décoration. A noter que le Directeur de cabinet du ministre des enseignements maternel et primaire, Dèwanou Avodagbé, est le second nominé à cette cérémonie de décoration.

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Présidentielle de 2021 au Bénin : « Il y aura compétition », selon Patrice Talon

Dans six mois environs, les électeurs béninois seront une nouvelle fois, appelés aux urnes. Cette fois-ci, ce sera dans le cadre de l’élection présidentielle de 2021 devant aboutir au choix du Béninois qui va, durant les cinq prochaines années, présider aux destinées du pays. Mais si la tenue de ce scrutin est une évidence au regard du parcours démocratique du Bénin, il n’en demeure pas moins que des voix s’élèvent pour redouter une élection sans saveur.

Pour cause, au dire de ces dernières, l’actuel président de la République, Patrice Talon, aurait déjà réussi à verrouiller le système électoral en vue de sa réélection ou de l’élection de son dauphin. Allusion faite aux diverses réformes intervenues au plan politique, notamment l’institution du parrainage des candidats à la présidentielle. Pour rappel, au terme de la nouvelle constitution et du code électoral adoptés en 2019 au lendemain du dialogue politique du mois d’octobre de la même année, tout candidat à l’élection présidentielle au Bénin doit recourir au parrainage de 16 élus (députés et/maires) avant de voir sa candidature validée par la Commission électorale nationale autonome. Une condition qui pourrait s’avérer difficile à être remplie pour les candidats de l’opposition dans la mesure où les dernières élections législatives et communales ne l’ont pas créditée d’autant d’élus.

En effet, tous les 83 députés de la 8è législature sont de la mouvance présidentielle. Scénario presque similaire au niveau décentralisé où la plupart des maires sont de l’Union progressiste (UP) et du Bloc républicain (BR). Une situation qui laisse croire à la réduction des chances de participation de l’opposition à ce scrutin. Mais, à en croire Patrice Talon, le Bénin ne s’oriente pas vers un scrutin à candidat unique. « Il y aura compétition », a-t-il déclaré dans une interview accordée à Jeune Afrique. Selon le Chef de l’Etat, les maires et les députés joueront leur rôle pour parrainer les candidats de leur choix, lesquels ne relèveront pas tous de la majorité. « Ils ne seront peut-être pas 35 ou 40 comme autrefois, mais il y en aura plusieurs, et entre eux la bataille sera rude. Rassurez-vous, la démocratie béninoise est toujours bien vivace », a insisté Patrice Talon.

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Journée de salubrité à l’EPP de Kpé : l’enceinte de l’école assainie pour une reprise effective des cours

  • Les membres du Lions club Cotonou les bâtisseurs donnent le bon exemple
  • Des équipements de nettoyage offerts à la direction de l’école

Les membres de Lions club Cotonou les bâtisseurs ont organisé ce samedi 26 septembre 2020, une journée de salubrité à l’Ecole primaire publique (EPP) de Kpé, arrondissement de Kpanroun, commune d’Abomey-Calavi. L’objectif de cette activité est d’apprêter pour les apprenants et enseignants un cadre de travail adéquat pour la reprise effective des activités pédagogiques dès ce lundi 28 septembre.

Dénis Houessou, président

A l’EPP de Kpé, les apprenants vont directement rejoindre leur salle de classe respective en ce jour de la rentrée scolaire 2020-2021. Ils sont cette année, dispensés des travaux d’aménagement de leur cadre de travail qui s’y faisaient habituellement les premiers jours de l’année scolaire. Cet avantage, ils le doivent au Lions club Cotonou les bâtisseurs qui a porté son choix sur cette école de l’arrondissement de Kpanroun pour une journée de salubrité. Outre les Lions, ladite journée a connu la présence des parents d’élèves, des autorités de l’arrondissement et celles de l’école bénéficiaire. Ainsi, les salles de classes, leurs environs et la cour de l’établissement ont été sarclés et/ou balayés, pour permettre aux apprenants et enseignants de venir retrouver leur lieu de travail dans les mêmes conditions qu’il était à leur départ pour les grandes vacances. Interrogé sur les motivations de cette initiative, le président fondateur de Lions club Cotonou les bâtisseurs, Dénis Houessou, a expliqué que « dans le lionisme, chaque mois de l’année correspond à une activité et le mois de septembre est celui de l’environnement ». Et c’est pour marquer ce mois que le choix a été porté sur l’EPP de Kpé pour une journée de salubrité. Dans ce cadre, le Lions club Cotonou les bâtisseurs a acheté des équipements de nettoyage qui ont, à la fin de la journée, été mis à la disposition de l’école pour les prochains travaux d’aménagement. Il s’agit de : deux brouettes, six râteaux ; 15 balais à manche ; 20 balais de chambre ; 10 paniers ; cinq coupecoupes et 10 houes. Un geste qui, selon le Chef d’arrondissement de Kpanroun, Etienne Kpossou, est plein de sens. En effet, après avoir remercié les membres du Lions club Cotonou les bâtisseurs pour leur initiative, l’autorité locale a fait savoir que laisser les équipements de nettoyage à la disposition de l’école est une juste manière d’inviter ses acteurs à périodiquement nettoyer leur lieu de travail. Pour sa part, la Directrice de l’école maternelle, Elisabeth Gandji Houndonougbo, a exprimé toute sa reconnaissance à ses hôtes pour cette œuvre salutaire qui permet à son école de démarrer autrement l’année scolaire. « Généralement, c’est le jour de la rentrée que nous commençons le nettoyage. Parfois, les enfants viennent et nous démarrons les cours dans l’insalubrité. Mais tel ne sera pas le cas cette année grâce aux membres de Lions club Cotonou les bâtisseurs », a-t-elle dit.

Des promesses faites…

En plus des mots de remerciement, la Directrice Elisabeth Gandji Houndonougbo a fait des doléances à l’endroit des membres de Lions club Cotonou les bâtisseurs. Au nombre de ces dernières figure la construction d’une salle de classe pour la maternelle. « Depuis 2014, nous exploitons une salle du primaire à défaut de notre propre salle. Nous souhaitons que le Lions club Cotonou les bâtisseurs nous aide dans ce sens, afin de permettre aux enfants de travailler dans un cadre adéquat à leur niveau », a déclaré la Directrice. Elisabeth Gandji Houndonougbo a par la suite, plaidé pour la construction d’une paillotte au profit des vendeuses de l’EPP de Kpé. Des doléances qui ont été bien enregistrées par la délégation de Lions club Cotonou les bâtisseurs. A en croire son premier vice-président, Melon Michael Lokossou, des réflexions seront faites à cet effet. « Nous avons l’habitude de donner le peu que nous avons pour changer les conditions de vie de nos populations. C’est notre manière de servir nos communautés à la base », a précisé le vice-président Melon Michael Lokossou. A noter que le président Dénis Houessou a promis retourner dans l’EPP de Kpé pour un don de dispositifs de lavage de mains, dans le but de permettre aux acteurs d’observer les mesures éditées contre la pandémie du coronavirus.

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Protection des enfants en situation difficile au Bénin : le siège de l’ONG “La voix des visionnaires internationale” inauguré

L’Organisation non gouvernementale “La voix des visionnaires internationale” (ONG VVI) dispose désormais de son siège social. Il a été inauguré le samedi 05 septembre dernier au quartier Aïchédji, dans la commune d’Abomey-Calavi, en présence de plusieurs autorités religieuses et politico-administratives dont le maire Evariste Angelo Ahouandjinou. En effet, l’ONG VVI est une initiative des visionnaires de l’Eglise du christianisme céleste (ECC) visant à contribuer au bien-être et à la protection des enfants en situation difficile, assister spirituellement et matériellement les malades et assister les personnes handicapées. Et tenant à menant des actions suivant les dispositions légales en vigueur au Bénin, ils ont fait les démarches d’autorisation auprès du Ministère de l’intérieur et de la sécurité publique (MISP). Lesquelles démarches ont abouti à l’obtention du numéro d’enregistrement : 2020 N°080/MISP/DC/SGM/DAIC/SC/SA. C’est donc après cette étape de reconnaissance légale que les membres ont entrepris d’inaugurer leur siège social, où sera basée toute l’administration de l’ONG. Toute chose qui est devenue réalité grâce à l’engagement et la détermination du président Euloge Tozo qui, après avoir connu une enfance malheureuse, a décidé de mettre sa vie au service des enfants en situation difficile, afin de leur assurer un bien-être social et leur garantir un avenir radieux. Ainsi, parents, amis, invités de marque et autorités ont, dans la liesse, participé à cette cérémonie d’inauguration au cours de laquelle plusieurs allocutions ont été prononcées. A sa prise de parole, le président Euloge Tozo a tenu à exprimer sa gratitude à tous ceux qui ont répondu à l’invitation de son Bureau exécutif. Il a par la suite, expliqué que cette ONG a pour but de mobiliser les enfants démunis, de les soutenir spirituellement, moralement et financièrement. Et elle reste ouverte à ceux et celles qui souhaitent mener le combat avec le Bureau exécutif.

A son tour, la première autorité de la commune d’Abomey-Calavi, Evariste Angelo Ahouandjinou, a dit toute sa satisfaction de voir une telle Organisation s’installer sur son territoire de compétence car, pour lui, il n’y a rien de plus beau que d’assister, d’accompagner et d’entretenir les orphelins. « … pour moi, c’est une joie. Et si nous sommes ici, c’est parce que nous sommes pour tout le monde et tout le monde pour le développement… Je bénis la vision et je souhaite que les membres de l’ONG ne s’écartent pas, dans le futur, de cette vision », a déclaré le maire Angelo Ahouandjinou. En outre, il a souhaité recevoir, dans mon cabinet, les responsables de l’ONG VVI pour discuter et penser à comment travailler la main dans la main, dans le cadre d’un partenariat avec la structure de la mairie qui s’occupe des cas sociaux. Aussi, le Secrétaire général de l’ONG, Marcel Togboe, a-t-il rassuré les uns et les autres de la détermination du Bureau exécutif à honorer tous ses engagements en faveur des couches vulnérables. « Vous allez bientôt constater sur le terrain, des actions qui se feront en faveur de ces enfants qui ne demandent absolument rien pour être heureux », a annoncé Marcel Togboe. Il est à noter que le Bureau exécutif de l’ONG VVI est composé de 13 membres.

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Présidentielle 2020 en Centrafrique : Dr Serge Djorie en prise de contact avec ses compatriotes vivant au Bénin

Le candidat du Collectif d’alternance politique pour une nouvelle Centrafrique, aux élections législatives et présidentielle de décembre prochain, Dr Serge Gislain Djorie est au Bénin depuis quelques jours. Sur la terre de Béhanzin, il a, cette semaine, effectué plusieurs visites, notamment au Consulat de la Centrafrique au Bénin et à un étudiant centrafricain malade.

Bâtir une nouvelle Centrafrique où la paix, la justice, la liberté et la prospérité sont garanties à toutes les composantes de la Nation. Telle est entre autres ambitions de Dr Serge Gislain Djorie, candidat unique du Collectif d’alternance politique pour une nouvelle Centrafrique (CAPNCA) pour les prochaines échéances électorales dans son pays. Une ambition qu’il compte réaliser avec toutes les Forces vives de la Nation pour un réel développement au profit du peuple tout entier. Et conscient de l’apport combien important de la diaspora du pays dans la concrétisation de ce rêve politique, le candidat a, depuis quelques jours, entrepris une prise de contact avec ses compatriotes vivant à l’extérieur. C’est ainsi qu’il a foulé le sol béninois où il multiplie les rencontres d’échanges autour de sa vision politique et s’imprègne des conditions de vie des ressortissants centrafricains au Bénin. A cet effet, il a, dans la matinée du lundi 14 septembre 2020, effectué une visite au Consulat centrafricain du Bénin. Dr Serge Gislain Djorie y a été chaleureusement accueilli par les leaders des lieux auxquels il a par la suite, exposé sa vision politique pour une Centrafrique nouvelle, telle que décrite dans son projet de société. En outre, le candidat du CAPNCA a pris connaissance du dispositif d’enrôlement mis en place au sein du Consulat, avant d’inviter les membres de la diaspora centrafricaine au Bénin à se manifester pour leur enregistrement.

Prise en charge totale des soins d’un étudiant malade…

A sa descente au Bénin, Dr Serge Gislain Djorie a été informé de la dégradation de l’état de santé de l’un de ses compatriotes étudiants. Il s’agit du jeune Michael Mambissi qui, dans un état de santé critique, manque du soutien des autorités centrafricaines. Les multiples appels au secours sont depuis quelques mois, restés sans la moindre réaction de celles-là qui sont censées veiller sur la santé et la sécurité de leurs compatriotes vivant à l’extérieur du pays. Et comme l’on pouvait s’y attendre, le candidat du CAPNCA, connu pour sa solidarité agissante et son affection pour les siens, ne s’est pas fait prier pour aller au chevet de son compatriote. Sur les lieux, il a réalisé la gravité de la situation que vit Michael Mambissi depuis des mois, et a condamné l’ignorance dont les gouvernants de son pays font preuve. En conséquence, il s’est engagé à prendre entièrement en charge le traitement du jeune étudiant qui sera prochainement évacué pour des soins adéquats. Il va sans dire que Dr Serge Gislain Djorie est dans du concret et projette ainsi l’image de la nouvelle Centrafrique qu’il prône avec une nouvelle génération au service de la Nation.

Les projets du CAPNCA pour la Centrafrique …

Dr Serge Gislain Djorie dont la candidature est portée par le CAPNCA conformément à sa déclaration officielle du 12 septembre dernier à la Cemac, nourrit de nobles ambitions pour la Centrafrique. Ce pays qui l’a vu naître, il envisage de le réinventer, afin que ses richesses et performances profitent à toutes les composantes de la société. A cet effet, une fois élu à la tête du pays, il va s’atteler à mettre en œuvre 10 projets phares à savoir : la restructuration des Forces de défense et de sécurité ; la mise en œuvre d’une nouvelle politique de la sécurité intérieure et de renseignement extérieur ; la mise en œuvre d’une nouvelle politique de la Relation extérieure ; la revalorisation de la politique sociale, de santé, de l’éducation nationale, de la formation professionnelle et de la formation des jeunes ; la revalorisation des édifices publics, privés et des infrastructures routières ; la définition et l’orientation des aides extérieures bilatérales et multilatérales ;  la définition et la mise en œuvre de nouvelle politique des arts, de la culture et de la communication ; de nouvelle politique agricole et de l’élevage ; de nouvelle politique énergétique et de l’électrification ; et la garantie des libertés individuelles.

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Actions sociales au profit de la jeunesse et des femmes à Allada : Mathias Djigla reçoit le grand prix panafricain Dr Kwame Nkrumah

  • Le RePUPUD et la Fepac/UA  séduits par les actions de l’homme
  • L’ancien maire d’Allada fait missionnaire du panafricanisme

Au-delà des frontières nationales, l’ancien maire d’Allada, Mathias Djigla, est suivi dans ses actions au profit de sa communauté. La population d’Allada en a eu la preuve ce jeudi 27 août 2020 au Bureau de l’arrondissement de Togoudo par la remise à l’actuel locataire des lieux, de son diplôme d’honneur du grand prix panafricain Docteur Kwame Nkrumah. La distinction vient du Réseau panafricain des enseignants pour la paix, l’unité et le développement (RéPUPUD), un réseau affilié à la Commission du Programme d’accréditation e l’éducation des sciences médico-légales de l’Union africaine (Fepac/UA) et l’Unesco. Elle est précisément composée d’un diplôme d’honneur et d’une lettre nominative remis ce jeudi, d’un trophée et d’une médaille qui seront transmis au récipiendaire le samedi 05 septembre prochain à l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), par le Secrétaire général exécutif de la Fepac/UA, Docteur Abdul Fulgence Tanga Kaboré. Selon le professeur Geoffroi Boco qui dirige le RéPUPUD au Bénin, les instructions relatives à la distinction de Mathias Djigla sont venues directement du siège panafricain du réseau au Burkina Faso. Et par cet acte, le RéPUPUD et la Fepac/UA reconnaissent son investissement quotidien dans l’émancipation de sa jeunesse, et son combat auprès des femmes afin qu’elles puissent sortir de la précarité. « Acteur de développement, partisan du rayonnement de sa localité et de l’épanouissement de ses frères et sœurs, Mathias Djigla, ce n’est pas à nous de le présenter, c’est votre fils, c’est votre frère. Mais vous n’avez peut-être pas su que pendant qu’il était dans le feu de l’action, des yeux indiscrets, peut-être, le suivaient… C’est depuis le Burkina Faso où nous avons notre siège panafricain que nous avons reçu les instructions pour distinguer Mathias Djigla… », a fait savoir le professeur Geoffroi Boco. Et une fois les instructions données, le professeur avoue s’être mis, avec ses collaborateurs, à chercher autour de la personne de l’homme pour mieux savoir qui il est, ce qu’il fait et ce qu’il peut pour la jeunesse qui manque aujourd’hui de boussole, de repère. C’est alors qu’ils ont atterri à la mairie d’Allada au cours du mandat communal 2015-2020, mais peu après leur descente, le maire sera destitué. Un terme que le professeur se refuse d’utiliser car, pour lui, le poste de maire a plutôt été sabordé dans la mesure où l’on n’a pas besoin de tout cela pour gérer sa commune, l’on n’a pas besoin de tout ce scénario pour se faire valoir. « Peu importe ! Nous, nous avons continué à fouiller. Nous avons constaté que votre fils et votre frère s’investit quotidiennement dans l’émancipation de sa jeunesse, se bat auprès des femmes pour qu’elles puissent sortir de la précarité. Nous avons constaté qu’au-delà de nos frontières, votre fils et votre frère s’implique dans tout ce qui pourrait permettre le mieux-être et bien-être de ses proches », a expliqué le professeur. C’est pourquoi, ils ont donc décidé et rendu compte à la Fepac/UA que le vrai méritant de ce prix est plutôt Mathias Djigla et non celui-là que les gens voulaient distinguer par erreur. « Voilà pourquoi, malgré la pandémie qui nous astreint à des mesures que nous connaissons tous, nous avons tenu lui transmettre le diplôme d’honneur », a déclaré Geoffroi Boco devant les autorités politico-administratives, têtes couronnées, parents et amis du récipiendaire qui ont massivement assisté à la cérémonie.

Mathias Djigla désormais missionnaire du panafricanisme

Plus qu’un diplôme et un trophée, le grand prix Dr Kwamé Nkrumah que vient de recevoir l’ancien maire, Mathias Djigla, fait de lui, un missionnaire du panafricanisme. Et en tant que tel, il sera beaucoup sollicité par le Réseau et la Fepac/UA, afin de mettre ses potentialités au service de l’intégration africaine. « Vous n’êtes pas demandeur de ce prix. Vous ne nous connaissiez de nulle part. Autant il est un prix, autant il est un défi, autant il est une invite. Vous faites déjà si bien ce que vous devez faire. Ce qui nous a amenés sur vos traces. Mais aujourd’hui, sachez que vous devez redoubler d’efforts. Aujourd’hui, sachez que vous devenez un Ambassadeur du Réseau panafricain, non seulement chez vous au Bénin, mais dans toute l’Afrique. Vous serez désormais très sollicité. C’est là le mal chez nous. Une fois, vous rentrez dans cet ordre, nous ne vous laissons plus la paix. Nous aimons exploiter vos potentialités pour arriver à aboutir à cette intégration africaine. Intégration qui ne peut réussir que par vous et nous », a clarifié le professeur Geoffroi Boco. A cet effet, le nouveau récipiendaire est choisi pour présider le 05 septembre prochain, le Collège des parrains pour le prix de l’excellence que vont recevoir les 10 premiers au Bac 2020.

Gratitude et engagement…

Touché par cette marque de reconnaissance, le récipiendaire n’a pas tari de mots pour exprimer sa gratitude au Réseau et à la Fepac/UA qui ont eu échos de ce que le devoir le fait faire pour les siens et pour sa patrie. « Que puis-je vous dire ? Je suis sincèrement touché par cette identification », a avoué l’ancien maire, Mathias Djigla. A en croire l’actuel Chef d’arrondissement de Togoudo, cette distinction l’amène à réaliser la portée de ses actions. « J’étais donc utile à quelque chose et ce n’est point une fierté, c’est un nouveau défi », a-t-il dit. Mathias Djigla ira plus loin en expliquant que cette lettre nominative et le diplôme d’honneur ne constituent pas une couronne de consécration, mais un ordre de mission que les sages, autorités et sommités lui tendent. « Je le prends avec courage et m’engage à continuer avec vous et pour nous tous, tout ce qui peut permettre à notre population d’espérer et de compter sur l’effort. Mes ancêtres, mes anciens et mes parrains de l’église m’ont montré que nous gagnons plus en nous mettant au service des autres », a déclaré l’ancien maire. Il a pour finir, appelé ses frères et sœurs de Togoudo, d’Allada et du Bénin à s’unir pour le travail, pour le sacrifice et pour le soutenir dans ses nobles projets et ambitions.

Du RéPUPUD…

Le RéPUPUD est un creuset d’enseignants dans tous les pays membres de l’Union africaine (UA). Il s’est donné pour mission de révéler et de reconnaitre le mérite de ceux qui, sans tambour battant, sans trompette, s’évertuent au quotidien, pour le développement non seulement de leur localité, de leur pays, mais aussi du continent africain. Au dire du professeur Geoffroi Boco, le nombre de communes ayant bénéficié de cette distinction au Bénin, n’atteint pas cinq.

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Suscitation de candidature à la présidentielle au Bénin : des têtes couronnées en balade sur le terrain politique

Des rois partisans, la société en déconfiture !

La présidentielle de 2021 approche à grands pas avec une fièvre électorale qui embrase tout le pays. Du nord au sud du Bénin en passant par le centre, les tractations vont bon train et annoncent l’ampleur de ce rendez-vous politiquement historique. Pour l’heure, elles se résument fondamentalement à des appels incessants à la candidature de tel ou tel acteur de la vie sociopolitique du pays. En première ligne de ces initiatives se retrouvent des jeunes gens soutenus ou non par des parrains politiques et déterminés à ratisser large pour l’élection de leur potentiel candidat à la présidentielle de 2021. Toute chose qui sonne comme une résurgence des vieilles pratiques qui avaient longtemps avili l’image politique du Bénin avec les concepts de fous du roi ou de chiens d’attaque de tel ou tel autre. Le régime du Nouveau départ ayant promis la réforme du système partisan, tous s’attendaient à une nouvelle pratique politique au Bénin. Mais les manœuvres actuellement en cours montrent que malgré les efforts déployés dans ce sens, les vieilles habitudes demeurent avec d’autres initiatives plus ingénieuses.

Et comme si cela ne suffisait pas, ce sont des chefs coutumiers, têtes couronnées, dignitaires des religions endogènes et cours royales qui entrent dans la danse avec des déclarations remettant en cause leur statut social. Il est vrai que ceux-ci sont, après tout, des citoyens qui peuvent avoir et défendre une conviction politique. Les textes de la République leur en donnent le plein droit. Toutefois, leur statut social les soumet à d’autres obligations telles que la neutralité et la réserve. En effet, les rois, têtes couronnées, chefs coutumiers et autres sont normalement des personnes morales, dernier rempart d’une communauté ou une aire culturelle en temps de crise. A ce titre, ils jouent principalement un rôle de conservation de l’ordre social et de garant de la cohésion d’une société. Par le passé, ils sont extérieurs aux ordres, aux partis ou aux classes sociales qu’ils ont pour fonction de maintenir en équilibre. Et la loi N°2019-040 du 07 novembre 2019 portant modification et complétant la constitution du 11 décembre 1990 a clairement défini leur couloir d’intervention qui n’est que la défense de l’ensemble des habitudes, pratiques et usages traditionnels relatifs à un groupe ou à un lieu. « L’Etat reconnait la chefferie traditionnelle gardien des US et coutumes dans les conditions fixées par la loi », stipule l’article 151-1 de la constitution béninoise. En tant que tel, les rois se doivent de cultiver une certaine impartialité. Ce qui n’est pas actuellement le cas où des rois ont délibérément choisi de s’écarter de leurs obligations sociales. Ils sont aujourd’hui devenus les vrais acteurs politiques affichant leur appartenance et appelant ouvertement, devant micros et cameras, à la candidature ou à l’élection de tel ou tel autre citoyen. A défaut des meetings à la présidence de la République, comme c’était le cas, ce sont donc les cours royales qui sont transformées en des champs de bataille politique.

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Mandat présidentiel 2016-2021 : Patrice Talon à neuf mois de son grand rêve de fin de mandat

  • Le chantre du Nouveau départ sera-t-il porté en triomphe ?
  • Les performances économiques s’enchainent, les Béninois crient la faim

06 avril 2016 – 06 juillet 2020, exactement 51 mois que Patrice Talon a officiellement  pris les rênes du Bénin. Une conséquence logique du verdict du second tour de la présidentielle de 2016 l’ayant opposé au candidat de la mouvance présidentielle d’alors. Pour rappel, 65,67 % des électeurs avaient placé leur confiance en cet homme qui a promis, après sa réussite dans le monde des affaires, de mettre son génie au service du développement de son pays. « Je sais que le ciel m’a donné quelque chose, j’ai un certain génie, je voudrais désormais que ce génie ne soit pas juste le mien, mais qu’il serve mon pays », avait annoncé Patrice Talon dans un entretien accordé au journal “Le Monde”, six semaines après son accession au pouvoir.

Le cap de l’élection présidentielle passée, l’homme qui prône un Nouveau départ pour le Bénin s’est mis au travail avec sa première équipe gouvernementale qui se chargera le 16 décembre 2016, de présenter à l’opinion publique nationale et internationale, la feuille de route du quinquennat 2016-2021 au Bénin. Il s’agit du Programme d’action du gouvernement (PAG) 2016-2021 dénommé « Bénin révélé », lancé à la salle du peuple de la présidence de la République, en présence des députés, des présidents d’institutions, des chefs de mission diplomatique et des représentants des organisations internationales, du haut commandement militaire et des représentants de toutes les couches sociales. Occasion plus que jamais propice pour le nouveau président de la République de rappeler à l’assistance deux choses capitales. La première constitue la raison ayant suscité sa candidature à la présidentielle de mars 2016.

A cet effet, Patrice Talon a, dans son discours d’ouverture de la cérémonie, expliqué qu’il a aspiré aux plus hautes fonctions de son pays en raison de sa révolte contre la pauvreté collective récurrente dans laquelle végètent les Béninois malgré leur potentiel. « J’ai aspiré aux plus hautes fonctions de notre pays en raison de ma révolte contre notre pauvreté collective récurrente malgré notre potentiel », avait-il dit. Ainsi, Patrice Talon a fait savoir que l’état des lieux réalisé les neuf mois pus tôt sur la situation économique et sociale du pays révèle une situation encore plus critique que celle diagnostiquée avant la présidentielle. Plus en détails, Patrice Talon a déclaré : « le fléau de la pauvreté gagne chaque jour du terrain ; des pans entiers de notre économie sont asphyxiés ; l’état de nos infrastructures, trop longtemps laissées à l’abandon paralyse les activités et freine le développement ; nos services sociaux ne répondent pas aux besoins minimums de la population ; notre système éducatif, le terreau de notre avenir, est défaillant ».

En dépit de ce tableau peu reluisant, Patrice Talon s’est dit confiant en l’avenir du Bénin. Et ce, parce qu’il a la certitude qu’une équipe de dirigeants bien inspirés et compétents, est capable de mettre en œuvre avec succès un programme de relance rapide de « notre » économie dans un environnement apaisé de démocratie et de liberté. Et c’est à titre qu’il évoquera la deuxième chose capitale : son rêve d’être porté en triomphe à la fin de son mandat de 5 ans. Il en avait même déjà fait cas, trois mois plus tôt, dans son entretien accordé au Monde. « Je rêve qu’au bout de ce mandat de cinq ans, je sois porté en triomphe par les Béninois. On m’a connu comme roi du coton. Aujourd’hui, je veux devenir celui qui a réussi à transformer son pays, politiquement, administrativement, économiquement », a fait savoir Patrice Talon.

Patrice Talon, 51 mois après

Au cours de ces quatre dernières années, plusieurs actions ont été menées en vue de la relance économique du Bénin. Même s’il faut mentionner que certaines d’entres elles font objet de polémique parce que les contestataires, opposants pour la plupart, les voient plus dans l’intérêt du citoyen Patrice Talon que du peuple, il est d’une évidence que des progrès ont été réalisés. Du plan politique à celui économique, en passant par ceux éducatif, infrastructurel, énergétique, sportif, etc., des pas ont été faits. Au plan économique par exemple, les institutions internationales ont reconnu et salué l’assainissement des finances publiques et une gestion efficiente des ressources du pays. De même, il est à mettre à l’actif du régime Talon, l’exploit d’avoir sorti le Bénin en 2019, de la liste des pays les plus pauvres au monde (classement du Fonds monétaire international, ndlr) et celui de le mettre au rang de ceux à revenu intermédiaire (classement de la Banque mondiale, ndlr). Des résultats qui découlent des réformes mises en œuvre dans presque tous les différents secteurs, notamment celui agricole où d’importantes performances ont été réalisées.

Le paradoxe…

Il va sans dire que des actions d’impact ont été menées pour relever le Bénin. La preuve constitue les lauriers décernés au chantre du Nouveau départ par les différentes institutions. Mais le paradoxe réside dans le fait que malgré lesdites performances économiques qui ne cessent de s’enchaîner, la plupart des Béninois crient toujours la faim. Le papier de la ménagère continue de s’amenuiser, au point où beaucoup sont ces Béninois qui doutent parfois de la crédibilité des performances économiques. Aujourd’hui, il faut avoir délibérément choisi d’être sourd, pour ne pas reconnaître la persistance des cris de détresse au sein de la population. Une situation, certes favorisée par la crise économique accentuée par la pandémie du coronavirus et la fermeture des frontières nigérianes, mais également par certaines décisions gouvernementales prises ces dernières années. Point besoin de rappeler que certaines réformes mises en œuvre ont eu d’impacts négatifs sur la population. Et s’il est vrai que des efforts sont faits pour inverser la tendance, il n’en demeure pas mois qu’il reste beaucoup à faire parce que bon nombre de foyers sont toujours en proie à la misère. Toute chose qui amène à se demander si Patrice Talon sera effectivement porté en triomphe au bout de son mandat de cinq ans. Pour l’heure, nul ne peut attester de la réalisation ou non de ce rêve, surtout que le porteur parle de « les Béninois » et non, un clan ou des militants et sympathisants. La seule chose qui reste certaine est que le chantre du Nouveau départ dispose encore de neuf mois pour réussir les conditions, si tel n’est pas encore le cas, à la réalisation de son rêve.

Remise de « l’oscar du développeur » à Allada : le Maire Joseph Cakpo distingué pour son engagement au service du développement

Le Maire de la commune d’Allada, Joseph Cakpo, vient de recevoir une nouvelle distinction. Il s’agit bien de “l’Oscar du développeur”, une récompense à lui attribuée le samedi dernier, pour ses nombreux efforts, son leadership et son engagement civique en faveur du développement.

En effet, l’Oscar du développeur est une distinction honorifique de l’Association des dignitaires de Fâ et des tradi-thérapeutes (Adefat) créée en 2008 et enregistrée au ministère de l’intérieur et de la sécurité publique. Elle est attribuée aux hommes et femmes dont les actions impactent significativement la vie de leurs communautés et donc, le développement.


Gratitude aux membres de l’Adefat


A la cérémonie de remise de distinction organisée à la Mairie d’Allada, l’autorité communale a exprimé sa reconnaissance à l’Adefat pour le choix porté sur sa modeste personne. « Je tiens à exprimer ma sincère reconnaissance envers l’Adefat pour cet honneur inestimable. Recevoir “l’Oscar du développeur” décerné par une organisation aussi prestigieuse que l’Adefat est un moment d’une importance capitale pour moi et pour notre communauté », a déclaré Joseph Cakpo. Le Maire de la cité d’Adjahouto a, en outre, fait savoir que cet honneur dépasse largement le cadre de la reconnaissance individuelle. « Il symbolise la reconnaissance collective de nos efforts, de nos aspirations et de notre dévouement envers le développement de notre chère commune », a-t-il dit.


Une distinction pour tous


Le Maire Joseph Cakpo a profité de l’occasion pour exprimer sa profonde gratitude à tous ceux qui ont, de près ou de loin, contribué à cette réussite collective. « Nos réalisations ne seraient pas possibles sans le soutien indéfectible de nos concitoyens, de nos partenaires locaux et internationaux, ainsi que de nos valeureux collaborateurs au sein de la municipalité », a fait savoir l’Edile d’Allada.


Un appel à faire plus


Joseph Cakpo a, par ailleurs, expliqué que “l’Oscar du développeur” à lui attribué est comme un témoignage de la confiance placée en lui, mais également un appel au renforcement de son engagement de servir sa communauté avec intégrité, détermination et excellence. « Nous sommes conscients des défis qui nous attendent, mais nous abordons l’avenir avec optimisme et détermination, convaincus que, ensemble, nous pouvons surmonter toutes les difficultés et réaliser des progrès significatifs… Je vous assure que nous continuerons à travailler avec ardeur et détermination pour mériter la confiance que vous avez placée en nous », a conclu le Maire Joseph Cakpo.


A noter que la cérémonie de remise de distinction a connu la présence d’un parterre de dignitaires et de personnalités politico-administratives dont le Deuxième adjoint au Maire, Paul Armel Gbédji.

Célébration internationale de la Journée mondiale du Coton : le Bénin abrite l’événement au nom des pays du C4 et de la Côte d’Ivoire

La ville de Cotonou va accueillir le 07 octobre prochain, la célébration internationale de la Journée mondiale du coton (JMC). L’événement sera organisé par le Bénin et ce, au nom des quatre pays co-auteurs de l’initiative sectorielle en faveur du coton (C4) plus la Côte d’Ivoire. L’information est rendue publique à travers un communiqué de presse mentionnant l’engagement de la ministre béninoise de l’industrie et du commerce, Alimatou Shadiya Assouman. A l’en croire, le gouvernement béninois ne ménagera aucun effort pour la réussite de la JMC 2024 qui rassemblera toute la communauté cotonnière mondiale à Cotonou.

« C’est la première fois que cet événement sera organisé dans un pays du Sud Global, et le Bénin est particulièrement honoré de l’accueillir au nom du C4, qui a été à l’initiative de la Résolution 75/318 de l’Assemblée générale des Nations Unies du 30 août 2021 proclamant le 07 octobre Journée mondiale du Coton », a fait savoir la ministre. Faut-il le signaler, la JMC 2024 mettra en lumière l’importance de la production, de la transformation, de la commercialisation, et de la consommation du coton dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) dans le monde entier.

Protestation contre la cherté de la vie au Bénin : un chapelet d’exigences au gouvernement Talon

Il y a urgence d’agir face à la cherté excessive de la vie au Bénin. Cet avis est celui des travailleurs béninois réunis au sein de la CSA Bénin, de la CGTB et de l’UNSTB. Ils l’ont fait savoir le samedi 11 mai dernier à l’issue de leur marche de protestation organisée après des tentatives infructueuses, notamment celle du samedi 27 avril 2024 ayant conduit à l’arrestation puis la libération d’une vingtaine de travailleurs et responsables syndicaux.


La gouvernance Talon dénoncée


Ce samedi 11 mai 2024, les rues de Cotonou ont donc été prises d’assaut pour dénoncer des mesures du gouvernement dont : la politique fiscale asphyxiante ; l’effritement vertigineux et continu du pouvoir d’achat des travailleurs ; le sous-emploi et le chômage devenus endémiques ; les barbaries et bavures policières ; l’inflation législative avec au compteur des lois crisogènes, scélérates et réductrices des libertés individuelles et collectives ; une diplomatie en lambeaux en conflits évidents avec les intérêts majeurs de la Nation ; l’absence d’une politique sociale qui assure une protection et une sécurité sociale effective en tout temps et tout lieu pour tous ; les salaires et revenus de misère ; la précarité de l’emploi ; les inégalités créées et entretenues ; le blocage/gestion calamiteuse des carrières ; les licenciements injustifiés et massifs ; le blocage des concours professionnels ; le gel du recrutement dans certains secteurs phares de l’administration ; le blocage des plans de formation.

Plusieurs exigences faites au gouvernement


Face à ce tableau sombre, les travailleurs ont fait plusieurs exigences au gouvernement. Au nombre de ces dernières, l’on peut citer : la prise de mesures adéquates et à impact immédiat pour juguler la cherté excessive de la vie ; l’ouverture sans délai d’un dialogue franc, sincère et producteur de résultats concrets en liens avec les revendications des travailleurs et les aspirations profondes du peuple, maintes fois portées à votre connaissance ; l’évaluation de l’impact des reformes et mesures sociales sur les quotidien et la qualité de vies des cibles ; l’organisation sans délai d’une conférence sur la gouvernance sociale et les mécanismes de dialogue social adaptés aux défis d’un mieux être partagé au Bénin ; la relecture et l’adaptation du cadre législatif aux principales attentes et aspirations légitimes des différentes composantes de notre Nation ; la coproduction des solutions à nos problèmes, le consensus ayant valeur constitutionnelle dans notre pays ; l’arrêt de la barbarie policière sur le peuple ; la libération sans conditions des 21 détenus suite à la marche du 1er mai 2024 ; et la réintégration des 20 dockers radiés le 09 mai 2017 pour fait de grève.

La marche pourra être renouvelée


« Monsieur le Président de la République, ainsi se présente le cri de cœur de notre peuple relayé par les organisateurs de la présente manifestation », ont déclaré les Organisations des travailleurs. Elles ont, en outre, informé que la marche sera renouvelée autant de fois qu’il sera nécessaire pour changer la gouvernance en faveur de la masse laborieuse. « En tout état de cause, nous rendons votre gouvernement responsable des déconvenues qui découleraient de toute représailles contre les organisateurs ou participants à cette manifestation », ont-elles ajouté dans leur déclaration de protestation lue à la Place de l’Etoile rouge.
A noter que les quatre Organisations syndicales initiatrices de la marche ont, à l’occasion, bénéficié du ralliement spontané de la COSI-Bénin, de la CSUB et de la CSPIB. Lancée à la Bourse du travail de Cotonou, la marche a échoué à la Place de l’Etoile rouge, en passant par le grand carrefour de l’Avenue Steinmetz, le carrefour Saint Michel et le carrefour Marina.

Emancipation sociale et économique des femmes : le projet Ganmitonho au Bénin : d’éloquents résultats atteints


Les femmes entrepreneures et femmes parlementaires mises en réseau et aguerries pour des actions de plaidoyer


Les femmes bénéficiaires reconnaissantes au consortium Réfec-Bénin – UFec/2ABCD et leurs partenaires : Care Bénin-Togo et l’AFD


Un grand pas vers la jouissance des droits sociaux, économiques et financiers des femmes

Le consortium Réseau des femmes élues conseillères au Bénin (Réfec-Bénin), Chef de file, et l’Union des femmes conseillères communales de l’Alibori, de l’Atacora, du Borgou, des Collines et de la Donga (Ufec/2ABCD) a organisé, le vendredi 10 mai 2024, l’atelier d’écriture et de capitalisation des acquis du projet Ganmitonho. Les travaux se sont déroulés à Bénin Royal hôtel de Cotonou avec la participation, entre autres, des femmes entrepreneures et actrices économiques, des femmes parlementaires, des maires, des Organisations de la société civile (OSC), des membres du bureau du Réfec-Bénin et de celui de l’Ufec/2ABCD ainsi que du représentant du partenaire technique, Care international Bénin-Togo.

L’heure est à l’écriture et à la capitalisation des acquis du projet Ganmitonho. Après 13 mois d’intenses activités sur le terrain, l’équipe de projet, les bénéficiaires et les partenaires se sont donc retrouvés pour la synthèse et la documentation des bonnes pratiques, des leçons apprises et des défis rencontrés au cours de la mise en œuvre de cette initiative de plaidoyer. En clair, l’atelier de capitalisation a permis aux parties prenantes de partager et échanger les savoir-faire développés, les leçons apprises et les défis rencontrés ; d’élaborer des recommandations pertinentes à partir des leçons apprises et les meilleures pratiques partagées ; et d’écrire et de diffuser un document de capitalisation.


Ganmitonho, une initiative de plaidoyer


A l’ouverture de l’atelier, la présidente du Réfec-Bénin, Cheffe de file du consortium, Lucie Sessinou, maire de la commune de Kétou, a rappelé que le projet Ganmitonho est une initiative de plaidoyer visant la lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG), la protection et la promotion des droits à une santé sexuelle reproductive et à l’émancipation sociale et économique des femmes. Initié par le consortium Réfec-Bénin – Ufec/2ABCD, le projet a été retenu sur le canal 3 de financement du projet “Féministes en action (FEA)” de Care Bénin-Togo, avec le soutien de l’Agence française de développement (AFD).

« 13 mois durant, nous avons fait bouger des lignes, à travers des actions de plaidoyers directs menées par les femmes entrepreneures au niveau local et les femmes élues députés au niveau national », a fait savoir la présidente. L’autorité communale de Kétou a aussi informé que lesdites actions ont été mises en œuvre dans trois communes du département de l’Atacora (Pehunco, Kouande et Toucountouna) et deux du département du Plateau (Ifangni et Sakété) où la situation des Droits et la santé sexuels et reproductifs (DSSR), des VBG et d’accès à la terre est alarmante.


D’éloquents résultats atteints


Au dire de la présidente Lucie Sessinou, l’intervention du projet Ganmitonho a globalement contribué à la création d’un environnement politique, économique et social favorable à la promotion des droits des femmes et filles et à l’émancipation économique et sociale de la femme au Bénin. Dans les détails, le Chef projet, Aubin Avocètien, a indiqué que Ganmitonho a œuvré pour la mise en place du Réseau des femmes entrepreneures dans les cinq communes d’intervention, le renforcement des capacités des femmes élues députés et le développement des initiatives de plaidoyer en vue de la jouissance des droits sociaux, économiques et financiers des femmes. Les plaidoyers portés par les femmes bénéficiaires elles-mêmes, ont été faits à l’endroit des leaders communautaires (chefs religieux et traditionnels, sages, notables, têtes couronnées, etc.) et des autorités locales.

« Ganmitonho nous a permis de faire des plaidoyers auprès des mairies afin de nous faire entendre, et d’amener les mairies à prendre d’arrêté communal pour la protection et la défense des droits économique, sexuel et reproductif des femmes. Grâce au projet, nous sommes désormais en Réseau et nous connaissons mieux nos droits et nous les défendons », a témoigné une femme entrepreneure venue de la commune de Toucountouna. Elle a été appuyée par une autre de la commune de Sakété : « le projet nous a permis d’avoir encore plus de valeur dans la société et dans nos familles. Le simple fait que nous nous retrouvons avec des femmes élues députés montre à nos maris que nous comptons également. Ils n’osent plus nous violenter et ils nous associent désormais à la gestion de la maison et aux prises de décision. Le projet m’a permis d’avoir le courage d’affronter ma peur pour désormais prendre la parole en public ».

Le Caucus des femmes parlementaires reconnaissant


A sa prise de parole, la présidente du Caucus des femmes parlementaires, Djamilatou Sabi Mohamed, n’a pas caché tout le bien qu’elle pense du projet. « Ganmitonho nous réunit depuis 13 mois. Il a permis à nos sœurs, nos femmes et nos mamans des cinq communes d’être ensemble, de travailler ensemble et d’être en réseautage. Franchement, ce projet nous a permis de nous connaître… On ne peut évaluer l’impact que ce projet a eu sur ces localités parce que c’est énorme », a déclaré la présidente. La parlementaire a ensuite expliqué combien les activités du projet Ganmitonho ont contribué au renforcement des capacités des femmes parlementaires. « A nous députés, je dirai que depuis l’installation du Caucus des femmes parlementaires, c’est la première formation que nous avons eue sur les techniques de plaidoyer. Et cela nous a vraiment relancées dans nos activités car, sans ces techniques de plaidoyer, on ne pouvait même pas bouger », a avoué Djamilatou Sabi Mohamed.


Gratitude et appel à Care et l’AFD


A la clôture de l’initiative de plaidoyer, le consortium Réfec-Bénin – Ufec/2ABCD se dit satisfait de l’expérience effectuée et des progrès réalisés en dépit des difficultés rencontrées. La présidente Lucie Sessinou l’a martelé à l’ouverture de l’atelier de capitalisation des acquis. Elle a saisi l’opportunité pour exprimer sa gratitude à tous les acteurs du projet pour leur disponibilité, leur mobilisation et leur engagement sans faille aux côtés de l’équipe de projet.

Elle n’a pas oublié les partenaires Care international Bénin-Togo et AFD, et les a remerciés pour ce significatif appui au développement du Bénin. « L’autonomisation est une question fondamentale. Une femme autonomisée, c’est une société plus en paix. Il faut qu’on se batte pour plus d’autonomisation au profit de nos femmes. Et le projet a contribué à l’atteinte de cet objectif. Je dis merci aux partenaires et je plaide également le cas des autres communes. Il est vrai que les projets ont des zones d’intervention, mais il faudra étendre celui-ci. J’ai écouté nos sœurs entrepreneures, c’était extraordinaire », a apprécié Natacha Kpochan, député à l’Assemblée nationale. Abondant dans le même sens, la présidente du Caucus des femmes parlementaires a plaidé pour une deuxième phase du projet. « Nous lançons un plaidoyer auprès du partenaire pour dire que les 13 mois sont insuffisants. Il faut vraiment assez de temps pour élaborer une loi. Nous faisons ce plaidoyer auprès du partenaire pour qu’il relance encore ce projet, afin que tout ce qui n’a pas pu aboutir, je veux parler surtout des lois, nous puissions les atteindre », a conclu Djamilatou Sabi Mohamed.

Rumeur au Togo : une révolte populaire en préparation contre la Françafrique

Le Togo pourrait, dans les prochains jours, être le théâtre d’une gigantesque manifestation contre l’impérialisme français. C’est du moins ce qui se dessine au regard des messages éphémères qui circulent actuellement sur les réseaux sociaux, notamment dans les groupes WhatsApp dits “panafricains”.


En effet, les organisateurs de cette révolte populaire, dont l’identité reste encore méconnue du public, disent vouloir mettre en lumière et contester les méthodes par lesquelles la France cherche à maintenir son emprise sur le Togo via des stratégies diplomatiques et des outils médiatiques.

Pour l’heure, rien n’est encore officialisé. Aussi, note-t-on une certaine réticence des personnalités publiques togolaises à se prononcer sur le sujet. Elles ne s’opposent toutefois pas à l’initiative car, rappellent-elles, le droit à la manifestation est garanti pour tous, à condition que les lois en vigueur soient respectées.

Il va sans dire que Lomé pourrait prochainement, si la manifestation est organisée et autorisée, s’ajouter aux capitales africaines où des pancartes dénonçant l’influence française et des slogans anti-français sont scandés. A suivre…

Législatives de 2024 au Togo : le parti de Faure Gnassingbé confirme son hégémonie

108 sièges sur les 113 disponibles à l’Assemblée nationale. Tel est l’exploit réalisé par le parti “Union pour la République (Unir)” à l’issue des élections législatives du 29 avril 2024. Les résultats provisoires du scrutin ont, en effet, été publiés ce samedi 04 mai 2024, au siège de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), à Lomé.

Il ressort des chiffres de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) que le scrutin a connu la participation de 2.565.623 électeurs sur les 4.203.711 attendus aux urnes, soit un taux de participation de 61,03 %. En outre, le parti Unir a réalisé une razzia électorale en levant tous les sièges en jeu dans les préfectures de Cinkassé (2), Kpendjal (2), Kpendjal-Ouest (2), Tône (4), Oti (2), Oti-Sud (2), Kéran (3), Doufelgou (2), Kozah (4), Binah (2), Bassar (3), Dankpen (3), Assoli (2) Tchamba (3), Tchaoudjo (4), Mô (2), Sotouboua (3), Blitta (4), Est-Mono (3), Moyen-Mono (2), Bas-Mono (2), Haho (4), Agou (2), Kloto (3), Kpélé (2), Wawa (2), Akebou (2), Lacs (3), Vo (3), Zio (4), Yoto (3), Avé (2), et Agoè-Nyivé (6).

Par ailleurs, le parti du Président Faure Gnassingbé a gagné un siège dans la préfecture de Danyi, un à Tandjouaré et cinq sur les huit de la préfecture de Golfe. Pour leur part, les partis de l’opposition n’ont pu remporter que cinq sièges. « En récapitulatif, la répartition des 113 sièges de l’Assemblée nationale se présente comme suit : ADDI a deux députés ; ANC a un député ; DMP a un député ; FDR a un député ; Unir 108 députés », a déclaré le président de la Ceni, Dago Yabré.

A noter qu’aucun des partis de l’opposition présents à l’Assemblée nationale sortante, n’a pu remporter de siège. Pour l’heure, les yeux sont tournés vers la Cour constitutionnelle pour la proclamation des résultats définitifs.

« A l’issue de la présentation proclamation des résultats provisoires, les différentes listes de candidats sont habilitées à saisir les juridictions compétentes pour faire valoir leurs droits et recours », a fait savoir le président de la Ceni.

Résultats provisoires des législatives et régionales au Togo : Unir très loin devant

Le parti Union pour la République (Unir), grand gagnant des scrutins législatif et régional du 29 avril au Togo. C’est ce qui se dessine avec les premières tendances des résultats provisoires rendues publiques par la Commission électorale nationale indépendante.


En effet, conformément à son communiqué du 29 avril, la Ceni a commencé par annoncer les tendances des résultats provisoires des élections législatives et régionales. En début de soirée de ce mardi, huit circonscriptions électorales ont été prises en compte avec pour résultat : une nette avance du parti au pouvoir. Ainsi, la présidente sortante de l’Assemblée nationale, Yawa Tsegan, et ses camarades Zouréhatou Kassah-traoré, Sylvain Atoute Outchantcha et Gbati Yawanke Wake sont déjà rassurés de faire partie des membres de la prochaine Assemblée nationale. En clair, le parti Unir a raflé les sièges mis en jeu dans les circonscriptions électorales de Mô, d’Assoli, de Doufelgou, de Kéran et de Kpélé. Chantal Yawa Tsegan, présidente de l’Assemblée nationale en fin de mandat réussit donc à se faire élire avec 18.428 voix, loin devant la tête de liste du parti FDR.

Dans les préfectures de Bassar et de Tchaoudjo, Unir lève trois sièges de députés avec plus de 14.146 voix loin devant la DMP (environ 2.200) à Bassar et plus de 18.000 voix dans Tchaoudjo. Dans le Haho, le parti du Président Faure Gnassingbé remporte également les quatre sièges en jeu avec plus de 77.000 voix.


Même constat pour les régionales


Pour les élections régionales, le parti au pouvoir a également remporté tous les sièges de conseillers régionaux dans chacune de ces préfectures. C’est le cas de Tchaoudjo où il est largement en tête des régionales. Dans la préfecture de Bassar, Unir a récolté 14.300 voix environs qui lui permettent de prendre trois des quatre sièges en jeu. L’autre revenant à ADDI. Dans le Haho, le parti de Faure Gnassingbé prend cinq sièges de conseillers et laisse le reste à la DMP. Dans la préfecture d’Anié, il gagne les sièges de conseillers régionaux.

Elections inclusives et transparentes au Togo : les missions de l’UA et de la CEDEAO l’attestent

Au Togo, les élections législatives et régionales du 29 avril 2024 ont été inclusives et transparentes. Elles se sont déroulées dans la paix et la sérénité. Tel est en substance le constat fait par la mission d’observation de l’Union africaine (UA) et celle de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Dépêchées sur le sol togolais dans le cadre desdites élections, elles ont été reçues ce mardi à la Présidence de la République où elles ont fait part de leurs observations au chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. « Nous avons observé les élections. Il est alors nécessaire, en ce moment que nous puissions également rencontrer la plus haute autorité afin de partager nos observations sur la conduite du processus et échanger avec son Excellence sur un certain nombre d’éléments dont il était nécessaire de tenir compte pour le renforcement de la démocratie dans le pays », a déclaré l’Ambassadeur Calixte Aristide Mbari, chef de la délégation de l’UA.

L’Ambassadeur a ensuite expliqué que la mission de l’UA, au Togo depuis le 21 avril, a noté un bon déroulement du processus électoral. Elle a, par ailleurs, salué le caractère inclusif des élections ainsi que la participation des femmes au processus électoral et leur représentativité sur les listes électorales. « Nous sommes satisfaits de ces entretiens et nous souhaitons que les résultats puissent contribuer à l’ancrage démocratique, à la consolidation de la paix et la stabilité dans le pays », a conclu l’Ambassadeur Calixte Aristide Mbari de la Mission d’observation électorale (MOE) de l’UA.

Satisfaite, la mission de la CEDEAO félicite le gouvernement

Sur la base de ses observations dans cinq régions du pays, la mission d’observation de la CEDEAO atteste que les élections étaient transparentes et inclusives. « Toutes les parties prenantes étaient présentes. La CENI a bien travaillé avec une bonne communication. Les gens sont venus voter selon les procédures requises », a fait savoir la cheffe de délégation, Fatoumata Jallow-Tambajang. Elle s’est ensuite réjouie de la grande mobilisation de la jeunesse et du rôle joué par les forces de sécurité dans la sécurisation des opérations de vote. «  Tout le monde était content. Ce qui est important, tout s’est déroulé dans la paix et la sérénité avec la participation des forces de sécurité », a-t-elle dit. Fatoumata Jallow-Tambajang, ancienne vice-Présidente de la Gambie a, en conséquence, félicité le Président Faure Gnassingbé et son gouvernement, pour les mesures prises. Lesquelles mesures ont abouti à des élections paisibles.

Togo : les frontières terrestres rouvertes au lendemain des élections

Les activités et autres échanges reprennent normalement au niveau des frontières terrestres du Togo. C’est du moins le constat fait ce mardi 30 avril 2024, après 24 heures de suspension due à la décision de fermeture des frontières.


En effet, les frontières togolaises avaient été fermées dans la nuit du 28 au 29 avril 2024, en raison des élections législatives et régionales tenues le lundi 29 avril. Des explications fournies par le gouvernement notamment le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, Colonel Hodabalo Awaté, et son collègue de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba, il ressort que la fermeture des frontières terrestres a permis d’optimiser la sécurisation des opérations de vote.


Les élections étant passées, les barrières sont enlevées et la libre circulation des personnes et des biens est rétablie. Le constat a été fait à la frontière d’Aflao et celle de Hilacondji avec le Bénin.

Togo : Komi Zeus Aziadouvo, un potentiel client pour la Justice ?

Komi Zeus Aziadouvo se dirige-t-il vers un séjour en prison ? Bien malin celui qui saura répondre. En effet, une plainte appuyée par des éléments de preuves, serait en préparation contre l’ancien membre de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac).

La raison : les informations font état de ce qu’il aurait publié des photos et vidéos visant à perturber le processus électoral en cours. Et les analyses minutieuses desdites publications auraient abouti à d’accablantes preuves qui placeraient leur auteur en tête de la liste des personnes susceptibles d’être poursuivies pour diffusion de fausses nouvelles. Une infraction contre laquelle le gouvernement a, il y a quelques jours, mis en garde.

En effet, la diffusion de fausses informations est punie par plusieurs textes en vigueur au Togo. Le gouvernement l’a récemment rappelé à travers un communiqué du ministre de la justice et de la législation, et de son collègue de la sécurité et de la protection civile. Dans ledit communiqué, les deux ministres ont expliqué que la propagation de fausses informations, le recours à la calomnie, à la diffamation et les dérives dans l’exercice de la liberté d’expression risquent de compromettre la paix sociale, la cohésion nationale et la sécurité publique.

« La publication de résultats non officiels ou d’informations incorrectes dans le but de semer la discorde est sanctionnée par le code pénal et plusieurs autres textes et règlements, notamment le code de la presse et de la communication, la loi relative à la protection des données à caractère personnel et la loi sur la cybersécurité et la cybercriminalité », avaient fait savoir les ministres.

Ils avaient également mis l’accent sur la nécessité pour tout citoyen de faire preuve de prudence et de responsabilité dans la diffusion et le partage des informations infondées, surtout sur les plateformes numériques. Les ministres avaient fini par annoncer que les auteurs de telles publications seront tenus responsables de leurs actes devant les juridictions compétentes.

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